Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. 88.3, c'est fuck.
[00:00:05] Speaker B: Ça part ici.
Bon mardi à tous et bienvenue à une nouvelle semaine hors-jeu avec Julien Moslener. Et à défaut d'avoir eu des invités au courant des deux dernières semaines, je m'en excuse encore, on fait un petit spécial cette semaine. Donc au lieu de faire juste une heure d'émission, on va faire deux heures et j'aurai pas moins de six invités aujourd'hui. Donc pour lancer le bal, Vincent, bon retour parmi nous.
[00:00:59] Speaker C: Salut Julien, très content d'être là à nouveau.
[00:01:01] Speaker B: Ouais, ça va bien, il y a passé une bonne semaine de relâche mon Vince?
[00:01:03] Speaker C: Oui, ben écoute, pas mal toutes les semaines sont de relâche pour moi ces temps-ci, mais non, il y a eu quelques avancées de mon bord, on a eu droit à du super bon soccer, puis j'ai bien hâte d'en parler.
[00:01:12] Speaker B: Ouais, je suis bien content d'être ça moi aussi. Puis notre autre invité, Léopold Messina, bonjour.
[00:01:16] Speaker A: Bonjour.
[00:01:17] Speaker B: Ça va bien mon Léo?
[00:01:18] Speaker A: Oui, et toi?
[00:01:19] Speaker B: Ouais, super. Donc, sans plus tarder, on est ici pour parler de soccer. On va commencer avec ça. Après ça, j'ai une petite entrevue avec Nolan Turgeon, qui est un athlète d'athlétisme pour l'Université de Sherbrooke, avec notre collaborateur Olivier Normandin, qui sera là aussi. Et on va terminer l'émission avec un gros segment de Formule 1. Puisqu'il y avait une course en fin de semaine, il y en avait une la semaine dernière, et il reste seulement 4 ou 5 courses avant la fin de la saison. Donc on va avoir beaucoup à décortiquer sur ce point-là. Mais lançons-nous donc du côté de la FIFA, du côté du soccer, parce qu'hier c'était la cérémonie du Ballon d'or. Et encore une fois cette année, la cérémonie a fait énormément jaser aux quatre coins de la planète. Donc messieurs, allons-y.
[00:02:09] Speaker C: Léo, veux-tu commencer?
[00:02:10] Speaker A: Écoutez, moi c'est peut-être un peu polémique, mais je suis quand même satisfait du résultat. Pour moi, c'est Rodrigue qui le méritait largement. Face à Vinicius, qui croyait jusqu'aux dernières 24 heures qu'il allait l'avoir. Moi je trouve ça vraiment beau que ce soit Rodrigue. En plus de sa blessure, je me disais qu'avec sa blessure, peut-être que ça allait vraiment tuer ses chances.
[00:02:37] Speaker C: Il l'a eu. Ben écoute, je suis tout à fait d'accord avec toi. Moi aussi, je trouve que Rodry, c'est probablement le joueur le plus important au monde dans son équipe. En revanche, je trouve ça vraiment ordinaire de la manière dont France Football a géré la situation. Ça faisait plusieurs semaines qu'on entendait dire que c'était Vinnie Junior qui allait remporter le Ballon d'or. Et là même pas 24 heures, quelques heures même à peine avant le début de la cérémonie, on apprend que l'équipe du Real Madrid au complet ne sera pas présente à la cérémonie à Paris parce que ça ne sera pas fini qu'ils l'emportent. Pour un événement qui fait autant parler que celui du Ballon d'or, je trouve que ça a vraiment été mal géré. Et se mettre une équipe comme le Real Madrid à dos, autant que je trouve que leur réaction a été enfantine peut-être face à la situation, ben je comprends quand même qu'ils perçoivent ça comme un manque de respect.
[00:03:27] Speaker B: Oui, et d'ailleurs, il ne faut pas oublier que le Real Madrid a gagné le prix du club de l'année aussi, le club pour les hommes. Donc, ça soulève plusieurs questions, justement, sur l'organisation de cet événement-là. Premièrement, France Football, c'est une organisation française, puis la cérémonie, le prix du ballon d'or, il est décerné.
par des journalistes. Donc c'est une centaine de journalistes, je pense, représentant chacun un pays.
[00:03:57] Speaker C: Oui, c'est un journaliste de chaque pays faisant partie du top 100 mondial.
[00:04:01] Speaker B: Oui, du top 100 mondial, c'est ça. Merci Vincent. Puis, justement, ce n'est pas la première fois qu'il y a des décisions controversées au Ballon d'or. Je sais que, messieurs, vous vous êtes contents, pour Rodrigue, d'avoir gagné. Personnellement, moi, je pense de loin que Jude Bellingham aurait dû gagner. Peut-être même Vinicius. Encore là, je veux dire, nous, on n'est pas journaliste.
Oui, mais pas...
Pas à ce niveau-là, c'est sûr et certain. Puis moi, personnellement, c'est une douche d'eau froide. Parce que dans les dernières années, depuis la cérémonie manquée en 2020, c'est pas mal juste ça qu'on a. En 2020, le ballon d'or allait à Lewandowski, du Bayern, qui ne l'a pas gagné. En 2021, Lewandowski aurait dû gagner le ballon d'or cette fois-ci. C'est Messi qui l'a gagné en 2021. Donc là, cette année, tout portait à croire que Vinicius allait l'emporter dans les dernières semaines, parce que Vinicius a eu une excellente saison, marqueur en finale de la Ligue des champions.
Je trouve ça bizarre un peu, la façon dont ça a été géré par France Football. Tout simplement Vinicius n'aurait pas dû s'attendre à gagner ce prix-là. Je ne pense pas qu'il y ait un joueur dans l'histoire qui s'attendait vraiment à gagner ce prix-là à part Messi, qui a eu sa saison de 92 buts. C'était sûr et certain que Messi l'emportait.
C'était très mérité.
[00:05:29] Speaker A: Mais moi, j'ai vu sur Twitter en fait des... sur X. Non, sur Twitter.
[00:05:34] Speaker C: Sur Twitter.
[00:05:35] Speaker A: Moi, je préfère dire Twitter. Quand même, une joke d'un mème d'un compte qui relie des informations de football et qui disait justement, c'est intéressant, qu'il comparait le ballon d'or de Modric et celui de Rodrigue que le Real Madrid disait, oh wow, il avait tellement...
mérité, alors qu'il avait mis 5 buts, 11 assists et 1 titre, alors que Rodri a joué plus d'un match, il a eu 12 buts, 15 assists et 3 titres durant la saison. Il ne faut pas oublier aussi que Rodri a quand même gagné l'Euro, comparé à 2018 où Modric avait même perdu la finale.
J'aime bien la comparaison malgré que c'est deux époques différentes, c'est deux contextes différents. Ça reste que quand même, Rodri, c'est deux milieux de terrain qui ont une haute importance dans un jeu d'équipe, surtout Modric en 2018. Mais ça reste que quand on compare les stats et comment on juge, Rodrigue l'a vraiment mérité, et même plus que Modric l'a mérité à son année. Parce que personnellement, en 2018, j'aurais vraiment mis une autre personne que Modric. Oui, moi aussi. Tout simplement parce qu'il n'a pas gagné ses finales, à part une. Mais c'est sûr que Rodrigue, pour moi, avec les titres, la qualité de jeu, dans toutes les équipes, c'est surtout son importance. Parce que la différence avec Vinicius, c'est que Avec le Brésil, c'est une catastrophe, le Brésil. C'est une catastrophe. Depuis les débuts des années 2000, ça allait bien. Puis la chute depuis 2010, ça fait juste tomber.
[00:07:07] Speaker B: Depuis la Coupe du monde en 2014. Depuis que Neymar a fall... Pardonnez-moi l'anglicisme, mais depuis que Neymar a fall off the wagon, depuis qu'il est parti de Barcelone, Pour le Brésil, rien ne va plus en football international.
[00:07:20] Speaker C: C'est fou de croire qu'une équipe, dix ans plus tard, n'a toujours pas été capable de se remettre d'un seul match où est-ce qu'ils se sont fait massacrer.
[00:07:27] Speaker B: Par l'Allemagne!
[00:07:30] Speaker C: Oui, par ton Allemagne. Mais oui, parce que je me souviens encore le match de cordes finale Brésil-Colombie. Ben Neymar qui se blesse, Thiago Silva qui est suspendu pour la demi-finale. Et là tu te fais ramasser par à cette époque-là, clairement la meilleure équipe au monde de l'Allemagne. Et c'est, encore une fois, un anglicisme, mais it was all downhill from here. Le Brésil n'a pas été capable de retrouver cette gloire-là d'antan. Bon, OK, ils ont remporté la Copa América, je pense, à une reprise. Mais non, depuis ce temps-là, beaucoup, beaucoup de frustration.
Beaucoup de difficultés à trouver des bons entraîneurs également du côté du Brésil. Il y avait des rumeurs comme quoi Carlo Ancelotti pour y rejoindre... Carlo Ancelotti.
[00:08:14] Speaker B: Le manager du Real Madrid, effectivement.
[00:08:16] Speaker C: La sélection...
[00:08:18] Speaker B: La Seleção.
[00:08:19] Speaker C: La Seleção cette année. Finalement, ça n'a pas abouti. Et l'entraîneur qui est là en ce moment, Dorival Junior, écoute, je n'ai pas les stats devant les yeux, mais...
[00:08:27] Speaker B: Mais ça ne va toujours pas bien pour le Brésil.
[00:08:30] Speaker C: Mais également, je pense qu'au cours de sa carrière, il a dû entraîner plus d'une vingtaine de clubs et c'est bien rare qu'il restait là plus qu'un an.
à cause de mauvaise performance, donc ça semble quasiment être un problème institutionnel le foot au Brésil.
[00:08:44] Speaker B: Ouais, ben tout court pour les Brésiliens, je pense à travers la FIFA, c'est un peu difficile en ce moment. Tu sais Vincent, on parlait de ça hors d'onde hier.
Les trois critères pour le Ballon d'or, c'est d'un, les prestations, les performances individuelles, donc les statistiques. Donc à ce niveau-là, Vinicius, Bellingham, clairement au-dessus de Rodry, 100%. Bellingham qui a été longtemps le 3 quart de la saison, je pense le meilleur marqueur de la Ligue à sa première saison, puis à 20 et 21 ans aussi.
Après ça, c'est les performances d'équipe. Je pense que ça s'équivaut quand même à ce niveau-là. Rodry qui gagne la première ligue en Angleterre, Vinicius qui gagne la Liga.
Bon, c'est sûr que Rodry a gagné l'Euro.
[00:09:32] Speaker C: L'Euro versus la Ligue des champions.
[00:09:33] Speaker B: Ouais, mais tout de même, si je ne me trompe pas, Bellingham, qui avait marqué le but égalisateur qui a envoyé l'Angleterre en prolongation face à la Slovaquie. Qui les a envoyés en finale ou en demi-finale, si je ne me trompe pas.
[00:09:50] Speaker C: Non, le but à Bellingham, c'était le premier match éliminatoire face à la Slovaquie. C'était le ciseau, la bicyclette.
[00:09:57] Speaker B: Tout de même, ça m'emporte quand même à la même place. Où est-ce que je voulais aller? C'est que Bellingham puis Vinicius, pour moi, c'est des joueurs beaucoup plus clutch.
Avec l'anglicisme, simplement parce qu'ils ont marqué des buts très importants. Je ne dis pas que Rodrigue ne le fait pas, je veux dire, l'année passée en Ligue des champions, c'est Rodrigue qui a marqué le but décisif pour Manchester City. Je ne vais pas lui enlever ça, mais je veux dire que c'était l'année passée.
[00:10:27] Speaker C: Je pense pas qu'en termes de débats de cloche, on peut enlever Rodry de la conversation.
[00:10:31] Speaker B: Non, absolument pas. Je veux dire, Rodry est le MVP de son équipe, le joueur le plus utile 100%. Je pense que Real pourrait performer sans un certain Vinicius, même sans Bellingham qui a été blessé pendant quelques semaines au début de la saison.
Ben quand même, je pense qu'on peut s'entendre sur le fait que c'était un bon choix, Rodrigue. Pour une fois, c'est rafraîchissant de sortir du règne de Messi et Ronaldo. Je pense que ça va clore notre discussion sur le ballon d'or. On va aller en courte pause, puis on va revenir, on va parler de la Serie A en Italie et de la Ligue des champions. Donc, à tout de suite.
Alors nous revoilà sur les ondes de CFAQ 88.3. Donc avant la pause, on parlait de la cérémonie du Ballon d'or qui s'est déroulée hier. Et pour rester dans le même sujet, on va maintenant passer en revue la série A parce qu'il y a eu un très gros match en fin de semaine, mais la Ligue des champions aussi. Donc on avait plusieurs matchs la semaine dernière. Encore une fois, des upsets, si je peux me permettre de dire ça en anglais. J'ai pas le terme en français.
qui me vient à la bouche là, mais Vincent, Léopold, parlez-moi donc de ça un peu. Léo, si tu veux te lancer avec la Serie A, match de l'étape.
[00:11:55] Speaker A: Moi je suis un grand fan de la Serie A, surtout de la Serie 1, donc je suis un rossonnerie, et personnellement c'est sûr que C'est un sacré match quand même, le derby d'Italia entre Nanterre et la Juventus. Sacré match de fou. Quand même 4 à 4. Ça n'arrêtait pas de rebondir. Et je pense qu'on ne parle pas assez de Kenan Yildiz. Sincèrement, même à l'Euro, il n'a pas nécessairement été l'étoile que tout le monde voyait, mais ce qu'il montrait techniquement, même dans les matchs de la Turquie, c'était impressionnant. Et là, il a juste...
bouffer l'enterre en fin de match pour revenir à 4-4. C'était phénoménal aussi. Deux pénalités, je trouve quand même assez discutables. C'est sûr. Personnellement, je ne trouvais pas qu'il y avait un gros contact qui changeait.
[00:12:47] Speaker C: Je ne me souviens plus énormément des séquences. Je me souviens qu'il y en avait un que c'était Pierre Caloulou dans le dos, je crois, de Dom Frise. Ça me touchait le bras de Dom Frise, mais il y avait le contact.
[00:12:59] Speaker A: Ouais, il y a eu le contact avant, mais le contact je le trouvais pas fou, je le trouvais exagéré de domme prise, mais celui-là je l'accorderais. Mais c'est plus le tout premier où je trouvais vraiment qu'il effleurait à peine la jambe. En tout cas, ça on pourra en rediscuter peut-être à un autre moment, les pénaltys et quoi que ce soit, mais ça reste que le match était phénoménal quand même. 18 tirs pour l'enterre, 10 tirs pour la Juventus, 9 tirs cadrés de l'enterre, 5 tirs cadrés de la Juventus. Une position quand même assez égale, le nombre de passes phénoménal. Beaucoup de fautes.
C'est normal, c'est un grand derby. C'était assez intense. C'est aussi ce qui est intéressant, c'est que présentement, la série A est devancée par NAB qui revient, une saison catastrophique de l'an passé. Quand même très proche, mais quand même 4 points au-dessus de Nanterre.
La Juventus qui est troisième, puis mon grand Milan qui est en pente, qui a vraiment de la difficulté cette saison. On croyait vraiment que ça allait bien se passer avec Fonseca, mais il y a un début de saison très très dur. Les derniers matchs quand même pas si mal, quand même un dernier upset qu'on a eu, puis aujourd'hui on joue justement contre NAP.
tout à l'heure à 3h45, si je ne me trompe pas. À 3h45, aujourd'hui, Naples vs AC Milan, qui est quand même un sacré match, qui pourrait aussi permettre à Napoli d'être confortable dans son avance. Je pense que c'est déterminant pour Milan, ce qui permet ou non de le garder dans la course parce qu'il a quand même un match de retour assez mignon qui le permettrait de revenir dans le top 4, ce qui permettrait de continuer la course. Si on perd ce match-là, je pense que c'est fini, c'est rien. Ça serait très frustrant. Mais ouais, sincèrement, quel match. Aussi, je trouve qu'on ne parle pas assez du milieu de terrain mixtarien depuis quelques années. plus il est vieilli, plus il est meilleur. Je ne comprends pas le rendre.
[00:14:52] Speaker C: Il a complètement été capable de se renouveler depuis qu'il est parti d'abord de Manchester United et ensuite d'Arsenal, qui est rendu un peu plus bas sur le terrain. Je me souviens de ce milieu de terrain-là, notamment en finale de la Ligue des champions 2023, avec Nicolo Barrella et Akan Chalanoglu, qui lui aussi est rendu beaucoup plus bas sur le terrain. Mais c'est une machine, ces trois milieux-là ensemble. Aujourd'hui, je crois que...
Cialanoglou ne jouait pas et c'est Zieliński qui le remplaçait. Zieliński qui faisait son premier départ avec l'Inter et qui a quand même trouvé le point.
[00:15:26] Speaker A: Zieliński c'est un excellent joueur, valeur sûre de Syrah, surtout un excellent tireur de pénalty. C'est pour ça qu'on lui a donné les pénalty à la place de Lotharo, même si Lotharo est quand même très bon. Je pense que c'est un peu une interdiction à Lotharo.
Joueur exceptionnel quand même, malgré que ça me fait mal au cœur vu que c'est un joueur de l'Inter de Milan. Mais ça reste qu'il faut le reconnaître, c'est quand même un excellent joueur. Je veux dire, cette dernière saison, la saison passée, il a quand même 24 buts en Serie A. Depuis 21 buts, 21 buts, 24 buts. Et là, il a commencé 8 matchs, 3 buts et une passe décisive. C'est pas son meilleur début de saison.
Mais ça reste qu'il a quand même été solide, surtout la saison passée, déterminant pour le Scudetto de l'Enterre. Et aussi quand même un bon joueur, je trouve qu'il a réussi à se réinventer un peu avec l'Argentine, à être plus présent, comparé aux autres années où il était vraiment sur le banc, un peu comme Apollo Dybala, que c'est des joueurs bons dans leur équipe.
absolument invisible en sélection. Je pense aussi qu'il y a le cas de Messi qui joue beaucoup dans l'échecquier avec l'Argentine. Mais ça reste que l'Ottaro, vraiment, quel joueur fantastique, je trouve, qui, pour moi, mérite amplement sa place dans le ballon d'or, dans le top 10, même que je l'aurais mis plus haut. C'est ça qu'on a discuté pendant la pause. J'aurais même mis au-dessus de Haaland et de Mbappé. C'est défendable. Ça réussit au niveau des coupes.
et aussi comme joueur déterminant de la Serie A dans le titre. On peut penser que je trouve aussi qu'Allende est quand même déterminant dans la première ligue, mais ça reste qu'il a beaucoup de gros gros joueurs qui l'entourent, qui sont extrêmement déterminants.
Alors qu'un Martinet, je trouve qu'il n'en prend plus sur ses épaules. Il a quand même vraiment fait un super bon jeu collectif. À Londres, ce n'était pas sa meilleure saison, la saison passée. En termes collectifs, il a eu beaucoup de difficultés. Avec la Norvège, je pense qu'on ne peut pas trop lui en reprocher aussi. Mais bon, ça reste qu'il y a quand même Odegaard à Londres. Ils ont quand même une belle petite équipe, ils pourraient faire quelque chose. Mais c'est ça.
[00:17:30] Speaker B: Excuse-moi de t'interrompre, Léo. Je me suis senti interpellé un peu, par contre. Parce que je comprends quand même l'aspect de dire que l'Ottaro aurait dû être devant Mbappé. Puis Alain, devant Mbappé, je ne vais pas le contredire, Mbappé n'a pas eu une bonne saison au PSG l'année dernière. Mais Alain, sensiblement, je trouve qu'il a eu une bonne saison.
Les attentes étaient tellement hautes envers lui. Je veux dire, tu viens de briser le record de but en Première Ligue à ta première saison. Je veux dire, t'arrives de l'Allemagne, t'arrives de jouer pour le BVB Dortmund.
[00:18:06] Speaker C: Tu gagnes le treble aussi.
[00:18:08] Speaker B: Tu gagnes le treble en arrivant à City. Tu pètes tout. Tu brises le record de but qui était détenu par... Mo Salah? Non.
[00:18:18] Speaker C: Non. En une saison, oui.
[00:18:19] Speaker A: Non.
[00:18:20] Speaker C: Ben voyons.
[00:18:21] Speaker B: C'était... C'était pas Ian Shearer?
[00:18:25] Speaker C: Ben, Alan Shearer, c'est le meilleur marqueur de tous les temps en Ligue anglaise. Mais pour une saison de 38 matchs, c'est Mo Salah qui détenait le record. Dans sa première saison avec Liverpool.
[00:18:36] Speaker B: Finalement, Alan qui a battu ce record-là. Bref, tout ça pour dire, moi je voulais en venir au point que je trouve quand même qu'il y a un gros écart entre la Première Ligue et la Serie A. Je dirais un écart, pas nécessairement de talent brut, mais plus un...
Il y a certainement un écorce d'argent, il y a un écorce de talent aussi.
[00:18:56] Speaker C: Il y a un écorce d'argent entre la Ligue anglaise et toutes les autres ligues sur la planète, ça c'est indéniable.
[00:19:00] Speaker B: Oui, 100%.
[00:19:00] Speaker C: Par contre la Serie A, moi je la trouve tellement intéressante à suivre. Tu en parlais un peu tantôt, mais écoute, là Manchester City, qui va possiblement remporter son quatrième titre consécutif. Je comprends qu'on a des belles équipes comme Arsenal, comme Liverpool, comme Chelsea, Aston Villa qui ont des très bons débuts de saison, mais c'est tellement ouvert en Serie A. On a Napoli, on a les deux équipes dominantes, on a la Juve, on a l'Atalanta qui a défié toutes les attentes l'année passée pour remporter la Ligue Europe. On a la Fiorentina qui a un superbe début de saison, qui vient de battre la SROM 5-1.
[00:19:34] Speaker A: Bologne aussi, on n'en parle pas, qui est détenue par Saputo, qui est quand même Montréalais, qui a fait une sacrée saison en passant, il se qualifie pour la Ligue des champions avec Thiago Motta qui est rendu le coach de la Juventus. Juventus aussi qui serait en vente. Moi qui regardais la Juventus, j'avais envie de me tirer une balle tellement que c'était plate avec Allegri. Et je déteste à un point pur ce coach. Je le trouve vraiment, vraiment d'une autre époque, plus du tout à l'heure. Et de voir la Juventus avec autant de talent, Timothy Weah aussi qui est pas mal en ce moment.
[00:20:07] Speaker B: Tim Weah qui a marqué justement dans le match 4-4.
[00:20:09] Speaker C: Je ne m'attendais pas à ça.
[00:20:11] Speaker B: Tim Weah qui est le fils du président du Liberia.
Le seul ballon d'or. Le seul ballon d'or africain qui est Georges Weah. Un très très bon joueur.
[00:20:24] Speaker A: Et on n'en parle pas aussi, mais à la Juventus, on a vu un peu avec le Portugal à l'Euro, mais quand c'est Sao, quel joueur de dribbler, ça a été plusieurs fois que je ne prends pas le temps de regarder tout le match en entier de la Juventus, je regarde la highlight et à chaque fois il te fait des dribbles, il te fait la différence, c'est fou.
[00:20:41] Speaker C: J'en avais d'ailleurs parlé lors de ma dernière chronique, c'était le match entre la Juve et le RB Leipzig. Leipzig qui menait de, en tout cas je ne me souviens plus du score exact malheureusement, mais la Juve qui était à un joueur de moins à cause d'un carton rouge et Contessao qui marque en dribblant deux joueurs lors d'un des derniers jeux du match pour donner la victoire à son équipe. Excellent petit joueur et également le fils de Sergio Contessao qui est, je crois qu'il est encore l'entraîneur de Porto.
[00:21:09] Speaker B: Oui, en effet. C'est une bonne saison quand même en Syria qui est bien entamée déjà. On parlait de Juventus, c'est un début de saison un peu plus difficile pour Juventus, mais qui a quand même juste 4 victoires. mais qui est encore invécue. Donc on a 4 victoires, 5 parties nulles. On trône à 3e ou 4e place au classement. Certainement, ça vient du grand effort de Tiago Motta, ancien joueur de football italien, justement. Les grands joueurs du Paris Saint-Germain, Thiago Mata.
[00:21:47] Speaker A: Quel Seria pour de vrai, aussi je pense qu'on ne parle pas aussi, mais à Fiorentina, David De Rea.
[00:21:53] Speaker B: Qui relance sa carrière absolument.
[00:21:56] Speaker A: Puis c'est beau de le voir, puis je trouve qu'il est parfaitement adapté aussi au football italien.
La Talenta même, bon la duo c'est sûr qu'elle a plus de difficultés ces dernières années, mais je trouve aussi ce qui est très dommage en sérieux, moi qui me... J'ai toujours eu une appréciation pour cette équipe-là, mais la Roma, pourquoi avoir viré l'essentiel des Rossi? Je ne comprends pas. Parce que quand on regarde les statistiques, si on aurait dû faire ça, on aurait dû aussi, la Semilon, l'essentiel Fransica. Parce qu'au niveau des statistiques, c'était assez semblable.
des deux équipes. Donc je suis quand même assez surpris. C'est catastrophique. Deux victoires en série A en neuf matchs. Ils sont onzièmes. C'est horrible comme début de saison. C'est vraiment triste. C'est aussi Bologne qui a quand même beaucoup de difficultés. Seulement une victoire.
[00:22:46] Speaker C: Et je crois que ça démontre vraiment à quel point un entraîneur peut faire une différence dans un club. Tu vois les directions complètement opposées que prennent Bologne et la Juve tout simplement grâce à sa Gomota.
Même chose pour Naples, il y a deux ans avec Luciano Spalletti qui remporte la Serie A, l'une des meilleures équipes d'Europe. L'année passée, on changeait trois fois d'entraîneur, ça n'a vraiment pas fonctionné. Là, tu vas chercher un coach un peu plus constant. Lors de ses deux premières saisons, mettons, comme Antonio Conte, ils sont à nouveau premiers de la Ligue.
Essentiellement un effectif assez semblable à celui qui s'avait présenté sans Victor Rossimane.
[00:23:31] Speaker A: Et Lukaku qui est toujours partout. Pour vrai, c'est phénoménal. Cet homme, il veut tout faire. J'étais sûr que son club, je le trouvais, c'était parfait. C'était l'interminent. Je trouvais qu'il était parfait là. Il aurait dû rester.
[00:23:46] Speaker B: C'est le style de jeu qui se rapproche le plus, moi, de Everton où est-ce que Romelu Lukaku jouait en première ligue avant de prendre la direction de Manchester United. Horrible de retourner là-bas. Justement, on parlait de problème d'entraîneur il y a quelques instants. On est rendu à parler de Manchester United parce que hier, l'entraîneur de Manchester United, Éric Tenog, l'ancien entraîneur d'Ajax, ancien joueur aussi, a été congédié après une saison catastrophique encore l'année dernière. Non mais si c'était évident, ça s'en venait. Oui, ça s'en venait. Il fallait que ça se fasse, c'était inacceptable de le garder. Écoute, moi j'aurais pris cette décision-là l'année passée déjà. Tenag, c'était long overdue son départ. On va pouvoir continuer là-dessus après une courte pause et nous serons de retour sur les ondes de CFAQ 83 par la suite.
Alors quand je disais courte pause, ben je niaisais vraiment pas parce que c'était très très très très court ma foi. Mais nous sommes de retour, Julien, Vincent et Léopold pour terminer ce segment sur le soccer. Donc on est maintenant, on parlait juste avant la pause du congédiement d'Éric Tanag à Manchester United, qui a été remplacé par une ancienne légende du Manchester United, soit Ruud van Nisselrooy.
[00:25:09] Speaker A: Oui.
[00:25:10] Speaker B: Un joueur.
Excellent, selon moi, qui était déjà dans l'équipe d'entraîneur de Manchester United comme assistant coach, donc qui est maintenant rendu entraîneur par intérim. Si tout va bien pour le Real, si tout va bien pour Manchester United, on va probablement pouvoir voir Ruud van Nisselrooy jusqu'à la fin de la saison, à moins qu'on engage un entraîneur d'ici là.
Somme toute, par contre, comme on a pu voir avec Ole Gunnar Solskjaer, pardonnez-moi la prononciation, il y aurait quand même des chances que Ruud van Nisserij soit reconduit peut-être l'année prochaine s'il fait un bon travail. Encore là, il y a déjà plusieurs rumeurs quant à des remplaçants pour Éric Tenag. Donc, je pense que tout ça va juste dépendre de la fin de saison de Manu cette année, parce qu'en ce moment, ça ne va pas bien.
[00:26:06] Speaker A: Ça va jamais bien, on dirait en fait, sincèrement.
[00:26:10] Speaker B: Depuis le départ de Sir Alex Ferguson, le club s'en va dans les bas fonds.
[00:26:14] Speaker A: Moi j'ai de la misère aussi, j'ai beaucoup de difficulté à apprécier ce club-là, de par son management, mais aussi ses supporters. Je trouve que c'est un club, oui, il est bon, mais c'est un bon club anglais, pas un bon club européen.
[00:26:26] Speaker C: Jadis, ça l'a été.
Ils ont quand même remporté la Ligue Européenne il y a quelques années. Ils se sont rendus en finale aussi. Mais encore une fois, ça demeure Manchester United. Ce n'est pas nécessairement les attentes.
[00:26:38] Speaker B: Non, c'est ça. Je ne sais pas si vous connaissez un peu, mais j'aurais tendance à comparer Manchester United avec les Cowboys de Dallas dans l'NFL. Donc, c'est deux franchises qui sont...
[00:26:50] Speaker C: Je pense que tu nous perds là-bas.
[00:26:51] Speaker A: Moi, je comprends un peu.
[00:26:53] Speaker B: Pour vous mettre en contexte, les Cowboys ont la pire fanbase de l'NFL. Donc, c'est toujours un peu comme les fans anglais. C'est notre année, c'est notre année, on va gagner à chaque Coupe du Monde, à chaque Euro.
C'est la même chose avec les Cowboys à l'NFL. On n'est pas capable d'offrir une équipe qui est capable de gagner quand c'est le temps. On est capable d'aller chercher des victoires dans la saison, mais jamais quand ça compte. Soit quand on est rendu en série ou quand on est en championnat pour Manchester United, soit la Carabao Cup, la Ligue des champions, le FA Cup. Donc on peut embarquer un peu dans la Ligue des champions maintenant qu'on a J'ai terminé de parler du fameux Éric Tanag.
Bonnes vacances, M. Tanag. Je pense que c'était bien mérité.
[00:27:37] Speaker C: Oui, le congédiement est tout à fait mérité, selon moi. Par contre, quelque chose me dit qu'on va le revoir derrière un banc.
[00:27:47] Speaker B: Pas probablement Ajax. D'ici l'année prochaine, après tous les joueurs qu'il a envoyés de Man U à Ajax et vice-versa pour des sommes faramineuses, je pense qu'il va avoir hâte de retrouver son budget de transfert à Ajax.
[00:28:00] Speaker A: En parlant de Ligue des champions, je pense qu'il y a une sacrée équipe quand même. Il y a beaucoup de grosses équipes qui tombent. Moi je pense surtout à l'Atletico Madrid.
[00:28:11] Speaker B: Énormément de difficultés.
[00:28:14] Speaker A: Ils avaient même perdu juste avant, il me semble, 4-0. Je ne me rappelle plus c'était contre qui précisément, mais on peut peut-être aller vérifier. Ce qui est impressionnant aussi, c'est l'île de son juge, Jonathan David.
[00:28:28] Speaker B: Jonathan David qui est devenu le meilleur marqueur canadien de l'histoire de la Ligue des champions. Bon, c'est sûr que le meilleur marqueur précédemment en avait 5 ou 6. Donc ça prenait juste quelques matchs à David pour pouvoir battre ce record-là, mais quand même, il l'a fait. Félicitations.
[00:28:47] Speaker A: Et c'était ça que Vincent était en train de me dire. C'était contre Benfica. 4-0, ça va mal. En plus, je ne comprends pas ce qui se passe à Atleti. Peut-être qu'il serait temps de changer de Diego Simoné.
[00:29:01] Speaker C: Est-ce que Tcholo a fait son temps?
[00:29:03] Speaker B: Non, je ne pense pas que ça va arriver un jour.
[00:29:05] Speaker A: Sincèrement, moi j'aimerais bien, je suis peut-être vraiment trop fan de Serie A, mais je trouve que Tcholo irait bien en Serie A. Et c'est un ancien joueur de Serie A qu'il ne faut pas oublier, ancien joueur de la Lazio, si je ne me trompe pas. Je pense que ça ferait du bien aussi à la Lazio d'avoir quelque chose de révolutionnaire, de retrouver son temps avec les grands défenseurs comme Nesta.
[00:29:23] Speaker B: On pourrait peut-être voir aussi une combination entre Giovanni Simeone et son père, justement. Giovanni qui joue en Syrie en ce moment.
[00:29:36] Speaker A: Ah non, c'est vrai, il était à Naples, il est parti.
[00:29:38] Speaker B: J'aurais tendance à dire c'est Hélas Véronne, si je ne me trompe pas.
[00:29:44] Speaker A: Oui, je ne sais plus où. Il était à Naples pendant un temps, je pense qu'il s'est fait prêter.
[00:29:48] Speaker C: Ça dit qu'il est encore à Naples, peut-être qu'il est parti en prêt.
[00:29:50] Speaker A: Je pense qu'il est en prêt.
[00:29:52] Speaker B: D'accord.
[00:29:53] Speaker A: Il est revenu à Naples?
[00:29:54] Speaker C: Non, il est encore à Naples.
[00:29:56] Speaker A: Il était à Véronne, justement. Mais aussi, il commence quand même à être vu. Pas un joueur qui a explosé tant que ça. Mais j'aimerais bien voir le Cholo ailleurs, moi, je trouve. Et je pense qu'Atletico aurait besoin à un moment donné de changer quelque chose, parce qu'il va pas rester toute sa carrière.
[00:30:13] Speaker C: Est-ce que tu le prendrais à la Semi-Land, toi?
[00:30:15] Speaker A: Sincèrement, oui. Moi, voir mon équipe défendre comme des dieux, j'adorerais ça. Surtout, j'aimerais bien aussi retrouver, je trouve que la CIM Milan ne parie pas assez sur les joueurs italiens, qui a toujours été en fait son étiquette. Justement, ce qui l'a différencié de l'intern Milan, c'est l'international, c'est justement pour dire qu'ils prennent les joueurs internationaux. Puis la CIM Milan, c'est nous on build-up avec les joueurs d'ici. Puis finalement, quand on regarde notre collectif, les joueurs italiens, Ils sont où dans l'assimilant?
C'est vraiment fou, on n'en a pas. À part Calabria, mais Calabria je trouve que c'est un bon joueur de série A, correct, mais c'est pas un jeu de la défense, vraiment pas. Je veux dire, tu en as d'autres qui c'est des jeux de la défense, mais c'est des français, c'est Théo Hernandez et Mike Mignon qui c'est des tauliers. Mais j'aimerais bien revoir des grands joueurs italiens à l'assimilant. Je pense qu'on parait pas assez.
Malgré que la Cimiland ait un excellent jeune effectif, son équipe de jeunes, avec, je pense qu'on ne parle pas assez, mais Francesco Camarda, quel dieu.
Il avait marqué un but qui s'est fait refuser.
[00:31:24] Speaker C: Le petit jeune de 16 ans.
[00:31:27] Speaker A: Il bat tous les records en Ligue des champions, il joue dans les plus hautes classes depuis qu'il a 14 ans, c'est fou le nombre de buts qu'il met. Je pense qu'on ne parle pas assez de lui, mais ça va être un peu l'Amin Niyamal, moi, je pense.
[00:31:38] Speaker C: Oui, c'est ça, j'allais dire que c'est le prochain Amin Niyamal.
[00:31:41] Speaker B: L'Amin Niyamal qui a gagné le trophée Copa il y a un an.
[00:31:45] Speaker A: Mais moi, j'ai peur qu'un Amin Niyamal fasse comme un Ainz ou Fatih. J'ai très, très peur. J'adore. Je ne pense pas que ce soit les mêmes. Je pense que j'aime mieux l'Amin Niyamal dans son jeu. Mais j'ai peur, je trouve ça vraiment triste avec Enzo Fati qui était un excellent joueur, qu'il soit où il est.
[00:32:03] Speaker B: Encore là, tout vient de la pression de se faire comparer à Lionel Messi. Pour les joueurs de la Masia, ça va toujours être comme ça. Quand tu sors de l'Académie du FC Barcelone, si t'es talentueux, les journalistes espagnols vont toujours te comparer au Golden Boy Lionel Messi.
[00:32:25] Speaker A: Pour revenir à mon asséminant que j'adore, aussi on ne parle pas assez, mais Zeroli, quel milieu de terrain, slash aussi un peu, il se joue à la défense, vraiment bon. Zeroli, excellent joueur, capitaine avec l'équipe des jeunes, il a énormément joué avec l'équipe des jeunes italiens. Torriani, gardien de but, excellent gardien de but, peut-être le remplaçant bientôt à Mike Mélenchon qui commence à avoir de l'âge quand même, on n'oublie pas Mike.
Il est quand même âgé. Alex Jiménez, défenseur espagnol, si je ne me trompe pas, latéral gauche. Très très bon sur les côtés. La Sémillon a une belle équipe. Ils ne sont quand même pas si mal en Ligue des champions, si je ne me trompe pas. Mais une autre équipe, je pense qu'on ne parle pas assez, c'est Brest en Ligue des champions.
Assez impressionnant.
[00:33:11] Speaker C: Tu as fait Machinul contre le Bayern Leverkusen.
[00:33:18] Speaker A: C'est vraiment fou.
[00:33:20] Speaker C: Écoute, moi j'avais une petite capsule.
[00:33:22] Speaker B: Vincent, j'allais justement te lancer sur les matchs de Barcelone contre Bayern.
Et les autres matchs qui ont été un peu plus serrés dans la Ligue des champions, donc s'il vous plaît, parle-nous de ça un peu.
[00:33:36] Speaker C: Oui, je me doutais que je n'allais pas avoir énormément de temps, donc j'ai seulement des notes sur les deux matchs qu'opposaient une équipe espagnole à une équipe allemande. Évidemment, le premier match, c'était celui du mardi, c'était celui entre le Real Madrid et le Borussia Dortmund. Reprise de la dernière finale de la Ligue des champions. On se souvient bien que le Real l'avait emporté sur la marque de 2 à 0. Puis de Carvajal et de Vini Junior en fin de match. Et on pouvait être bien sûr que Dortmund allait vouloir prendre sa revanche. Ils ont quand même très bien commencé le match grâce à deux buts rapides de Daniel Malen et Jamie Gettins. Par contre, on s'en vient assez familier avec les prouesses du Real quand vient le temps de jouer en Ligue des champions.
à la 60e minute, avec à peine 30 minutes à faire au match, ben ils en ont marqué 5. Ils en ont marqué 5. Rudiger, Vinicius, Lucas Vazquez, puis ensuite deux autres buts de Vinicius. Et c'est assez drôle parce que dans mes notes que je préparais il y a quelques jours, je disais ces deux derniers buts qui étaient absolument extraordinaires et qui démontrent pourquoi il va remporter le ballon d'or la semaine prochaine.
Finalement, ce n'est pas ça qui est arrivé. Mais non, donc Marc final 5 à 2 pour le Réal. Un match typique, Ligue des champions, Réal-Madrid qui vire sur un dixaine alors qu'ils sont en misère et qu'ils trouvent un moyen de l'emporter.
[00:34:53] Speaker B: Un match typique comme tu dis, mais pourtant BVB et Réal sont 11 et 12e dans le classement de la Champions League en ce moment. Le portrait se dresse très lentement.
[00:35:05] Speaker C: Mais c'est tellement spécial, tu vois, parce qu'avant le dernier jour de match, tu dis que Dortmund était 12e, ben la semaine passée ils étaient premiers. Ils avaient remporté leurs deux matchs dans une victoire super convaincante de 7 à 1 face aux Celtics, et là ils viennent de passer au 12e rang. Et le Real qui eux avait perdu contre le Lusk, ça leur a fait une défaite, donc c'est très intéressant à suivre là actuellement.
[00:35:28] Speaker A: Le Lusk a battu les deux équipes de Madrid.
Impressionnant.
[00:35:33] Speaker B: Écoute, en Ligue des champions, mettons, juste pour vous dire, dans le top 10, prends moi en première place, Aston Villa, gros, n'importe quoi. Jamais je ne m'attendais à voir Aston Villa dans le top 10.
[00:35:47] Speaker C: C'est ça que Unai aimerait faire.
[00:35:50] Speaker B: Incroyable. Mais je dis la même chose pour Monaco, qui sont au quatrième rang. Ça vient d'où? Même chose pour Brest, Sporting CP au Portugal.
[00:35:59] Speaker C: Victor Guiocares qui conduit à faire des victimes.
[00:36:04] Speaker B: Un joueur qui aurait dû être dans le top 10 du ballon d'or c'est Victor Guiocares qui a marqué 35 buts la saison dernière en ajoutant 9 ou 10 passes décisives si je ne me trompe pas.
[00:36:15] Speaker C: Je pense que malheureusement, il ne joue pas suffisamment dans un assez grand club, mais on s'entend qu'il est vraiment sorti des scores.
[00:36:20] Speaker B: Le Sporting CP est la deuxième meilleure équipe du Portugal dans le FC Porto.
[00:36:24] Speaker C: Ils sont champions en titre.
[00:36:26] Speaker B: C'est ça. Mais encore là, le Portugal n'est pas une ligue autant en performance.
[00:36:31] Speaker A: Écoute, moi je le prendrais bien, la Seminole de Jacarés. Je pense que n'importe quelle équipe le prendrait. Je pense que n'importe quelle équipe le prendrait. C'est un sacré joueur, je veux dire, grand, physique. Je pense qu'il a toutes les qualités. Il est rapide. Puis on peut voir que ce n'est pas un décisif. Ce n'est pas juste un marqueur.
C'est un joueur complet.
[00:36:49] Speaker B: Avant de terminer ce segment-là, Vincent, il reste un match opposant une équipe espagnole et une équipe allemande. Malheureusement, c'est le Bayern qui a perdu 4-1 contre leur ancien entraîneur antiflic et sa nouvelle équipe, le FC Barcelone.
[00:37:03] Speaker C: Mais écoute, tu m'enlèves les mots de la bouche. Tu d'abord, un peu de narrative, on sait très bien que le Bayern a été la bain noire du Barça au cours des dernières années en Ligue des champions.
[00:37:11] Speaker B: On se rappelle la victoire de 7... 8-2. C'était phénoménal ce match.
[00:37:18] Speaker C: Mais là, ben tu l'as dit, mais le Barça a fait une acquisition cette saison qui a complètement transformé leur équipe en la personne de l'entraîneur qui avait orchestré cette victoire de 8-2 du Bayern, Hansi Flick. Puis là, avec cet agent double-là, Bavarois, est-ce que le Barça allait pouvoir exorciser ces démons une bonne fois pour toutes? Ben la réponse, c'est oui, puis vraiment de brillante façon. Le mot-clé dans ce match-là pour le Barça, c'était opportunisme. Ils ont eu quatre tirs cadrés, 4 buts marqués, la troupe de Hans Flick va également combattre le feu avec le feu, avec une ligue défensive extrêmement haute, des contre-attaques impitoyables, tout comme Flick faisait avec le Bayern il y a quelques années et qui lui a permis de remporter le treble.
[00:38:04] Speaker B: Un excellent match du capitaine aussi. Rapinol, Brésilien, un taux du chapeau. Trois buts, dont un but à la première minute au début du match. C'est ça qui a donné le momentum. C'est ça qui a imposé le momentum pour Barcelone. Hier, on n'a jamais été capable de revenir dans le match. On a Hurricane qui a marqué à 18e minute. Puis après ça, on s'en est fait mettre deux autres avant la fin de la première demi.
[00:38:29] Speaker C: Tu fais bien de parler de Rafinha, mais je voulais mentionner le quatuor offensif au complet du Barça qui a été excellent. Comme d'habitude, la mini-amal, passe décisive, incroyable passe en passant pour le troisième but de Rafinha justement. Deux passes décisives pour Fermin Lopez qui jouait en 10. Un but pour Robert Lewandowski face à son ancienne équipe. Et comme tu l'as mentionné, un triplé du capitaine Rafinha.
[00:38:53] Speaker A: Oui, Rafinha c'est vraiment fort.
Je suis content enfin qu'il explose, je l'ai trouvé vraiment bon.
[00:38:59] Speaker B: Excellente saison jusqu'à maintenant pour Rafinha. Même que s'il continue sur cette lancée-là, on pourrait potentiellement avoir Rafinha dans les discussions du Ballon d'Or l'année prochaine.
[00:39:10] Speaker C: On verra.
[00:39:11] Speaker B: Parce qu'en ce moment...
Raffinia est un des meilleurs marqueurs passeurs en Europe. Si je ne me trompe pas, Raffinia était rendu à presque 20 buts et assistés combinés.
[00:39:29] Speaker C: Je dirais entre 15 et 20. La saison passée, en Liga, Raffinia avait marqué 6 buts. Il est déjà à 6 actuellement en 9 matchs, pour donner une idée. Je pense que passe décisive aussi, ça doit être autour de 6.
[00:39:43] Speaker B: Oui, on a 6 buts 6 passes en 11 matchs en Liga, donc 12 contributions. C'est excellent, en plus de rajouter 4 buts en 3 parties de Ligue des champions. C'est un très bon début de saison pour Rafinha qui est le capitaine. Il y a un certain leadership sur le jeu, un certain charisme qui paraît. Moi quand je regarde jouer Rafinha, je le vois.
Je vois ce gars-là quand il est sur le terrain, il dégage quelque chose. C'est quelque chose qu'on ne voyait pas nécessairement à son arrivée au FC Barcelone, mais depuis le début de cette saison, il a complètement changé la donne.
[00:40:23] Speaker C: Tu fais bien en parler parce que même Hansi Flick a beaucoup vanté les mérites de Rafinha dans les médias. Il a dit qu'il n'avait jamais coaché un joueur comme ça. Il dit notamment, Rafinha est un joueur fantastique. Quand vous regardez ce qu'il fait depuis le début de la saison, quand vous voyez ce qu'il fait à l'entraînement et en match, c'est fantastique de pouvoir compter sur un joueur comme ça. Chapeau à lui, lui qui n'avait pas particulièrement bien commencé sa carrière au Barça, mais qui est vraiment en train de se reprendre.
[00:40:48] Speaker B: Donc, messieurs, merci beaucoup pour vos contributions aujourd'hui. Vincent, tu vas rester un peu avec nous. Léopold, merci beaucoup d'être venu parler de football avec nous de ce coeur de la Syria. Au plaisir de te revoir bientôt. Pour nous, on va aller en courte pause et au retour, on va avoir deux nouveaux invités parmi nous que vous aurez le plaisir de rencontrer après la pause. Donc, à tout de suite.
Alors, bon retour sur les ondes de CIFAC 4.8.3. Donc, comme j'ai mentionné avant la pause, on a deux nouveaux invités avec nous. Donc, un nouveau, un qui revient pour une deuxième, troisième fois?
[00:41:30] Speaker D: Deuxième fois.
[00:41:30] Speaker B: Deuxième fois. Donc, Olivier, si vous n'avez pas reconnu sa voix, c'est M. Normandin.
Vincent qui est encore parmi nous jusqu'à midi et notre autre invité. Je vais garder la surprise un peu pour dans quelques instants parce que là ça va être le temps de faire la revue du Varior. Donc Vincent tu vas probablement pouvoir en discuter un peu plus avec moi. On va commencer par le football donc la saison qui est maintenant terminée, une saison difficile.
Saison qui s'est terminée encore une fois par une défaite. Je sais, j'ai parlé beaucoup, beaucoup, beaucoup de défaites cette saison aussi. Je suis un peu tanné, mais la saison est terminée, fait qu'on en aurait pu en parler. Mais il y a quand même plusieurs points positifs à retenir de ce match-là, malgré que c'est un jeu blanc. Moi, je ne m'attendais pas à ce qu'on se fasse blanchir contre le Rouge et Or.
Mais quand on considère qu'on avait juste mis deux points le premier match contre Hoosier Hall, c'est pas tant anodin, mettons. Puis, bien justement, Jeremy Fife qui n'a pas joué ce match-là à cause de la blessure contre McGill au stade Percival-Mawson il y a deux semaines.
Donc, Jérémie Favre qui a effectivement subi une commotion cérébrale suite à un dur, lourd contact à la tête. Un contact assez salaud. Donc, ça a mis fin à sa saison. Je ne pense pas que ça aurait changé grand-chose contre Québec. Ça faisait plusieurs semaines déjà qu'on attendait de voir Samuel Goulet-Ménard.
fouler le terrain, si je peux me permettre de dire ça. Il a très bien fait dans son match contre McGill. Ça a été un peu plus difficile contre Laval. C'est sûr, il faut quand même s'attendre. On joue contre Laval. On joue contre un des meilleurs demi-défensifs au pays, Jordan Lessard.
C'est un match difficile à faire. Samuel Goulet-Menor est recru en fin de temps de jeu pour lui. C'est une très bonne chose. En espérant le voir commencer la saison l'année prochaine. Jeremy Five, je pense qu'il a perdu son poste de partant. Ce serait le fun de voir plus de compétition au niveau des postes chez le Varéor, parce qu'il y a plusieurs joueurs recrus qu'on s'attendait à avoir joué cette saison, qu'on n'a pas eu la chance de le voir.
Donc, avec mes collègues Yannick Pinard et Jérémie Lassalle, de l'animation du match du GVRH, on a pu discuter, justement, du fait que l'équipe de football du VRH est un peu un country club. C'est les favoris, en fait, qui jouent. C'est comme ça depuis plusieurs années.
en espérant peut-être voir des changements, peut-être... je me prononcerai pas sur le sujet, mais peut-être avoir des changements dans l'équipe d'entraîneurs, parce que ça s'en vient de plus en plus difficile d'aller faire du recrutement pour l'équipe de football. Quand t'es 1-7, y'a personne qui veut venir jouer ici. Surtout quand tu vois les Gators à Bishop, à comme 10 minutes du campus ici, qui ont une saison invaincue, à moins qu'ils aillent perdus en fin de semaine.
Bishop est clairement la meilleure équipe en Estrie, je ne vois aucune raison pourquoi les gars de football viendraient jouer à Sherbrooke aujourd'hui. Tout peut changer d'ici la prochaine saison, en espérant, mais pour l'instant c'est comme ça.
Donc on va continuer avec...
[00:44:34] Speaker C: Tu n'y es pas allé de même.
[00:44:36] Speaker B: Tu es très député. Désolé les gars, la victoire m'a fait assez mal la semaine dernière, mais j'ai quand même à souligner un bon travail de l'équipe.
Les gars sont venus se battre à tous les matchs. La fiche de victoire et de défaite n'est pas ce qui compte. Les entraîneurs m'avaient dit avant les deux derniers matchs que la morale était à son sommet, plus que les entraîneurs l'avaient vu depuis longtemps. Je pense que ça c'est un point à retenir. Je pense que les entraîneurs font un très bon travail pour garder la morale de leur troupe.
au sommet, puis on verra ce qu'elle donnera pour la saison prochaine. On est rendu là, c'est l'off-season, les gars vont devoir travailler, les coachs vont devoir travailler, puis on verra bien où est-ce qu'on va en être l'année prochaine.
[00:45:18] Speaker D: Excusez-moi, corrigez-moi si je me trompe, mais juste pour être sûr, on a fini par une note de 25 à 0?
[00:45:25] Speaker B: 26 à 0. 28. En tout cas, 26, 28, 0. J'étais plus sûr du score, j'essaie d'être certain. On va se tourner maintenant du côté du flag football, donc on reste en football. parce que l'équipe féminine de flag football, qui a réussi à se qualifier pour la première fois de leur histoire, ben, la jeune histoire de la ligue de flag football universitaire en fait, pour les séries, mais malheureusement, Varela affrontait la meilleure équipe de flag football au Québec, soit l'université Concordia qui avait une saison 1 vaincue et on s'est fait ramasser. 46-19, somme toute.
C'était un bon match. Félicitations les filles. Déjà une première participation en série, c'est quelque chose d'exceptionnel. Je pense qu'on peut juste se féliciter de ça.
On va rester en série parce qu'il y avait les filles au soccer féminin qui jouaient leur match de demi-finale en fin de semaine.
[00:46:15] Speaker C: Les filles qui comptent un peu toutes attentes ont été capables de se qualifier pour les séries éliminatoires en terminant 4e au classement.
[00:46:22] Speaker B: Écoute, depuis les 4 premières semaines d'activité, si je ne me trompe pas, les filles de Tony Perrier ont eu une séquence extraordinaire. Je pense qu'on a encaissé un seul ou deux revers. Depuis la semaine 4, on est allé chercher juste des victoires ou des matchs nuls.
Mais là, en série, on est tombé contre les Carabins, qui étaient la meilleure équipe, encore une fois, du RSQ.
[00:46:48] Speaker C: Écoute, les Carabins qui ont fini avec une fiche de 13 victoires, 1 défaite en 14 matchs.
[00:46:53] Speaker B: Combien de bupaux pour le fun, mon Vincent?
[00:46:56] Speaker C: Oh my god, j'avais pas vu ça. 41 buts pour, 2 buts contre. Écoute, les filles du Varéor qui se sont déplacées au Sepsum...
[00:47:06] Speaker B: Écoute, les filles du Varéor ont quand même réussi à marquer un but contre les Tarabins.
[00:47:09] Speaker C: Je me suis dit que c'était à peu près le plus grand exploit qu'elles auraient pu accomplir du match. Vraiment, pour rien enlever à ces filles-là, ce sont des super bungers, mais visiblement.
[00:47:23] Speaker B: L'équipe de l'Université de Montréal, on peut.
[00:47:25] Speaker C: Dire ça comme ça. Pour avoir regardé un petit peu le match en streaming, les filles se sont très bien battues. Elles ont perdu 3 à 1, mais c'est une défaite qui est tout à fait honorable.
[00:47:36] Speaker B: Oui, c'était un match très serré. Les filles ont réussi à aller chercher l'égalité à la 36e minute, si je ne me trompe pas. Le match a été serré jusqu'à peut-être la 55e minute, je pense, à la deuxième mi-temps, alors que ça a débouché pour les Carabins qui ont marqué leur deuxième but du match. Puis on a marqué un troisième à la 75e minute, donc ça a vraiment été le clou dans le cercueil de l'équipe féminine de soccer de Sherbrooke.
[00:47:59] Speaker C: Et là, hier, le VRA a ressorti les honneurs individuels pour l'équipe féminine. Donc, on a certaines joueuses et même l'entraîneur Tony Perrier qui ont eu des mentions au sein du RSEQ. Charlotte Larrivée sur la première équipe d'étoiles. On a Lily Belleavance, la défenseuse, sur la deuxième équipe d'étoiles. Coralie Misselette, équipe d'étoiles des recrues. Équipe d'étoiles des recrues également pour Maude Boutin.
Leadership et engagement social pour la milieu Carina Forti qui est la joueuse qui a marqué face à l'équipe de Montréal et Tony Perry qui a été nommé entraîneur de l'année.
[00:48:34] Speaker D: Beaucoup de joueurs qui sont dignes de mention.
[00:48:36] Speaker C: Oui, vraiment.
[00:48:38] Speaker B: Surtout pour Tony Perrier en entraînant deux équipes, c'est un exploit quand même d'avoir non seulement perdu avec les hommes, on ne s'est pas qualifié pour les séries, on a fini dernier au classement, mais de prendre une équipe féminine qui n'avait pas fait les séries depuis 2017, puis de les emmener et qualifier contre les carabins, pour moi c'est un exploit.
[00:49:00] Speaker C: L'équipe a vraiment dépassé les attentes des dernières saisons et je crois que c'est ça qui a causé la différence dans cette décision-là au sein du RSEQ.
[00:49:09] Speaker B: Maintenant qu'on parle des honneurs personnels, merci Vincent.
Nos deux athlètes de la semaine, c'est des athlètes de cross-country parce qu'il y avait une compétition en fin de semaine, donc Laurence Gauthier chez les femmes et un certain Nolan Turgeon chez les hommes qui est notre invité spécial aujourd'hui. Donc bonjour Nolan.
[00:49:31] Speaker E: Bonjour, j'ai la chance d'être avec vous aujourd'hui. Merci beaucoup de me recevoir.
[00:49:35] Speaker B: Excuse-moi, ton micro était fermé, donc veux-tu juste répéter ce qu'il a dit?
[00:49:39] Speaker E: Oui, je voulais juste vous remercier de me recevoir. C'est un honneur de venir ici. Effectivement, on avait une course en fin de semaine.
[00:49:45] Speaker B: C'est un honneur pour nous de te recevoir en studio, de recevoir un athlète de ton calibre. Parle-nous un peu de la compétition en fin de semaine.
[00:49:53] Speaker E: En fin de semaine, c'est les championnats provinciaux, RSEQ. C'est le moment de l'année où toutes les équipes au Québec veulent sortir leurs cartes et démontrer qui a bien géré sa saison, qui arrive au bon moment en forme. On a vraiment, du côté féminin et masculin, sorti des courses incroyables, au-dessus des attentes.
[00:50:15] Speaker B: Parfait. Puis au niveau du classement pour cette course-là, parlons des femmes un peu, le top 10, ça ressemble. Est-ce que tu es en mesure de nous dire, Sherbrooke a terminé où individuellement dans le top 10? On va passer aux hommes après.
[00:50:30] Speaker E: Oui, bien en fait, dans le fond, on a Laurence Gauthier qui était athlète de la semaine, qui a terminé deuxième. Ce n'était pas du tout une surprise. On s'attendait à ça. Elle a vraiment fait une belle saison.
[00:50:40] Speaker C: Fantastique.
[00:50:41] Speaker B: Ça fait quelques semaines, justement, qu'elle nous sort des courses exceptionnelles. Elle a gagné le dernier Open, oui, exactement.
[00:50:49] Speaker E: Déjà, ça, je ne sais pas si on a les stats, ça fait combien d'années qu'il n'y a pas une femme de Sherbrooke qui ait gagné un meet, mais ça, c'était vraiment incroyable. Puis, belle deuxième position. Puis ensuite, il y a Helena Caméré, qui a sorti une très belle course, qui vient de mon coin aussi, qui a fini huitième, donc deuxième femme dans le top 10.
[00:51:10] Speaker B: Parfait, puis tout juste avant de l'impose, on va voir le temps un peu justement du top 10 chez les hommes. En étant athlète de la semaine chez les hommes, Nolan, j'imagine que t'as terminé dans le top 10.
[00:51:21] Speaker E: Oui, effectivement, pour vrai, c'était juste fou. On ne s'attendait pas tant à ça, si je peux être bien honnête. En fait, on a Mathis Richard qui a terminé dans le top 10. On a Xavier Lemaître qui n'a pas pu courir cette année.
[00:51:39] Speaker B: Je m'excuse Nolan, je vais devoir t'interrompre parce que la pause va commencer maintenant et nous serons de retour plus tard.
Alors nous sommes de retour sur les ondes hors-jeu avec Julien Moslaner et avant de se quitter pour le spot break de midi, on avait Nolan Turgeon, notre invité, je vais le rappeler encore, athlète de la semaine chez le Varéor.
Donc, Nolan, on était en train de parler des provinciaux qui ont eu lieu en fin de semaine. Donc, on parlait justement du classement chez les hommes. Donc, reprends où tu en étais avant que je t'interrompe, s'il te plaît.
[00:52:19] Speaker E: Trois athlètes en fait en ce moment dans le top 10. Cinq dans le top 15 quand même, quelque chose de spécial. Puis on a deux athlètes qui ont red shirt cette saison, étant Xavier Lemaitre et Pierre-Yves Normandin qui vont se joindre à nous l'année prochaine. Donc si on considère ça, on aurait sept gars dans le top 16, ce qui est assez incroyable. Donc c'était vraiment une performance d'équipe exceptionnelle.
[00:52:43] Speaker B: Oui, on peut le dire, ça regarde très bien pour les Nationaux qui vont être dans les prochaines semaines.
[00:52:49] Speaker E: Oui, exactement. Donc, la fin de semaine prochaine, pas en fin de semaine, mais on va se diriger du côté de Kelowna pour les Nationaux. Donc, un petit voyage en avion.
[00:52:59] Speaker B: Ça va être une grosse compétition à suivre du côté du Varéor, justement.
Puis maintenant qu'on a terminé de parler du cross-country, Nolan, on va parler de toi un peu. Donc c'est sûr que le but de te recevoir ici, c'était de te passer une petite entrevue. Donc parle-nous de toi un peu. D'où tu viens? T'es qui? Connaissant Eli, qui vient de Kingsay Falls.
[00:53:23] Speaker D: Kingsay Falls, dans le centre du Québec.
[00:53:25] Speaker B: J'imagine, Nolan, que tu viens du même coin.
[00:53:27] Speaker E: Exactement. Dans le fond, moi et Eli, on se connaît depuis secondaire 3-4. On en a discuté pendant la pause.
J'ai commencé à courir au secondaire en sport de triathlon. Je faisais de la natation, du vélo, de la course. J'ai eu vraiment une piqûre pour la course. C'est pour ça qu'après le secondaire, je me suis dirigé seulement vers la course. J'ai couru pour les Vulcains au Cégep. Encore une fois, Olly était présent, il n'était pas loin.
[00:53:52] Speaker D: Cégep de Victoriaville. Oui, exact.
[00:53:54] Speaker E: Les Vulcains représentent. Les as se sont alignés et on est rendu à Maine-Uni.
[00:54:06] Speaker D: Je tiens à dire que Nolan est encore une fois trop humble parce qu'il a eu 3 gars dans le top 10 mais il n'a pas mentionné que lui a fini deuxième de la compétition. Quelqu'un de très performant que je vois performer depuis de nombreuses années et quelqu'un qui reste toujours aussi humble à travers le temps.
[00:54:21] Speaker E: Merci Oli, j'apprécie le compliment. C'est gentil de t'avoir.
[00:54:26] Speaker B: Justement, ça m'amène à ma prochaine question.
[00:54:29] Speaker E: Pourquoi la course?
[00:54:31] Speaker B: Excuse-moi, j'allais juste ranger. Pourquoi la course? Où tu as commencé?
Pourquoi la course, en fait? Tu sais, je veux dire, il y a plusieurs personnes qui iraient vers un autre sport.
Moi, je comprends quand même, mais pour le monde à la maison, pourquoi la course?
[00:54:50] Speaker E: Oui, bien, en fait, tu sais, je pense qu'il y en a beaucoup qui ne comprennent pas parce que c'est un sport douloureux où, tu sais, chaque jour, tu dois un peu te battre contre tes sensations, tes feelings. Puis, pourquoi j'ai choisi ça? Bien, tu sais, en fait, c'est sûr qu'au fond de moi, il y a peut-être un petit côté masochiste qui aime la douleur parce que J'adore ça, retourner à la compétition et aux entraînements. Ce que je préfère dans mon quotidien, c'est les gros entraînements où ça fait mal.
Je vais me dire au fond de moi que c'est un peu ça. Honnêtement, j'aime ça. J'étais en amour avec ce sport-là pour les relations uniques que tu crées dans les équipes comme le Cross Country. En ce moment, je me fais des amitiés qui vont durer toute une vie. On est reliés par des émotions vraiment très fortes. 150 kilos avec la même personne pendant une semaine, c'est sûr que tu te rapproches un peu.
[00:55:39] Speaker B: Ça ne vous rapproche pas.
[00:55:39] Speaker E: Exactement. Le dépassement de soi, le feeling d'achievement, de réussir, d'atteindre ses objectifs, c'est quelque chose qui est venu me chercher.
[00:55:50] Speaker B: Parlons d'objectifs, justement.
Un athlète de ton calibre, ça vise quoi dans son sport, justement? Je veux dire, j'imagine bien que ça vise des victoires, mais au-delà de ça?
[00:56:04] Speaker E: Effectivement, c'est sûr que c'est un sport un peu peut-être compliqué à comprendre de l'extérieur parce qu'on n'a pas de...
de compétitions vraiment hautes qui vont bien nous représenter à part les championnats du monde et les Jeux olympiques. C'est sûr que ça c'est comme un peu le prime, tu atteins ton maximum potentiel. Mais c'est sûr, on a les championnats canadiens chaque année qui vont vraiment donner une bonne idée d'où on se situe. On a vraiment énormément de compétitions civiles ou scolaires.
qu'on va pouvoir s'affronter. Puis, tu sais, c'est aussi un sport, pas nécessairement seulement de victoire, mais aussi à un certain niveau, tu sais, de faire des chronos, puis de s'améliorer soi-même, tu sais, puis d'oublier les autres des fois.
[00:56:47] Speaker B: Ça, c'est une petite question. Je vais déroger un peu de ma liste de questions, mais justement, tu parles d'objectifs et tout, personnellement, à ton avis, à toi, est-ce que tu penses, est-ce que tu te vois en fait courir au World, aux Jeux olympiques un jour? Est-ce que c'est quelque chose que t'envisages quand même comme carrière?
[00:57:08] Speaker E: Oui, il y en a beaucoup, je pense, qui ne sont pas certains. Ils se disent, j'adore faire ce sport-là, mais je ne sais pas à quel point je vais me dévouer toute ma vie. C'est certain que c'est ancré en moi et je veux accomplir ça.
C'est rendu un objectif à moyen-court terme. On s'en vient là. Je pense qu'il y a des équipes nationales possibles quand même prochainement. C'est sûr que 2025, c'est tôt, mais à partir de 2026, c'est sûr que mon objectif, c'est de commencer à faire des équipes nationales seniors, assurément.
[00:57:43] Speaker B: Mais comme tu le mentionnes, c'est ta passion aussi. Je pense que rendu là, quand t'aimes autant ce que tu fais, si tu travailles assez fort, je pense que tout est possible dans un sens. Surtout à ce niveau-là. Puis ça va me diriger vers mon autre question. Sachant ça, pourquoi Sherbrooke?
J'imagine que tu as été approché par d'autres universités au Québec. Pourquoi venir à Sherbrooke? Juste au Québec? Ok, on va dire à travers le Canada. J'imagine que tu n'es pas venu ici pour relire.
[00:58:19] Speaker D: Un peu, un peu. J'espère que non.
[00:58:21] Speaker B: Mais je suis quand même curieux justement de savoir quel processus tu as emmené avec l'Aventure.
[00:58:27] Speaker E: En fait, ça n'a pas été un secret pour personne dans l'équipe. Jusqu'à la dernière minute, j'étais censé partir NCEA aux États. J'avais visité quatre programmes là-bas.
[00:58:38] Speaker B: Lesquels, si je me le permets ?
[00:58:40] Speaker E: Oui, c'est ça. Il y en a qui ne vont peut-être pas reconnaître ces programmes-là, parce que ce ne sont pas nécessairement les programmes qui sont bons en foot, etc. J'ai visité Boston University, j'ai visité Iona, qui se situe à New York, Tulsa, en Oklahoma, puis New Mexico. J'ai décidé d'arrêter mes démarches, mais je parlais avec des écoles comme Wisconsin, North Carolina, Clemson, Michigan.
C'était un peu dans le processus de décision.
[00:59:12] Speaker B: Wow, OK, c'est bon. Du moment que j'ai entendu les Wisconsin Crimson, je me suis dit OK, OK, c'est bon.
All right, puis là, on va se concentrer un peu plus sur la partie académique parce qu'on ne va pas se cacher, on est tous des étudiants. Puis être un étudiant athlète, ça ne doit pas être quelque chose de facile. Je veux dire, il y a plusieurs implications, beaucoup d'entraînement aussi. Donc, comment tu gères tes études d'un côté, puis ton sport de l'autre côté, si tu veux nous parler un peu de ton programme d'études aussi.
[00:59:48] Speaker E: 100%, ben tu sais, en fait, justement, c'est une des raisons pourquoi j'ai décidé de rester au Canada. L'école, c'était super important pour moi, puis j'ai comme fini par comprendre que là-bas, c'était la troisième priorité. La récupération, c'était quasiment plus important que ton école, donc...
J'ai pris cette décision-là, c'est pour ça que j'étais à Sherbrooke en ce moment. Puis, en fait, j'ai eu la malchance, ou la chance, peu importe, mais je definis premier sur la liste d'attente de physiothérapie. Donc, j'étais à comme une petite position de rentrée en physiothérapie, mais je suis présentement en kin, donc à la FASA. Puis, j'ai vraiment du fun pour vrai. Mes cours, j'adore ça. C'est sûr que c'est...
C'était un défi au début de la session d'organiser ma charge d'entraînement, ma charge de devoirs, de travaux. Ça a été un beau défi, mais en ce moment ça va super bien. Je pense que ça va bien avec mon niveau de forme en ce moment, mes notes à l'école, tout est revenu en ordre.
[01:00:45] Speaker D: Puis là, je ne me souviens plus, mais as-tu pris des mesures pour faire ton bac en plus longtemps, comme tu avais fait ton cégep, tu avais fait ton cégep en trois ans justement pour pouvoir concilier tes sciences nat' puis ton sport, puis tu as eu des super bons résultats dans les deux. Est-ce que tu as fait des mesures similaires pour le bac?
[01:00:59] Speaker E: En fait, à Sherbrooke, c'est un peu compliqué, les mesures d'accommodement. En ce moment, je suis à temps plein. J'ai les 15 crédits comme les autres étudiants. C'est sûr que si j'étais en physiothérapie, peut-être que j'aurais aimé ça, mais j'ai un ami dans l'équipe qui a voulu diminuer la charge de son parcours.
C'était vraiment difficile. Il y avait seulement une solution, c'était de séparer la première année en deux, puis ensuite de continuer sur le parcours original. Donc, ce n'est pas facile. Ce n'est pas l'université qui accommode le plus, mais en même temps, je pense que ça fait que les athlètes ne sont plus débrouillards, puis on s'en sort mieux après ça.
[01:01:36] Speaker D: OK, oui, je comprends.
[01:01:38] Speaker B: Parfait. Puis, il me reste deux petites questions avant de se quitter. C'est quoi de voir l'évolution professionnelle de ton grand chum comme ça?
[01:01:54] Speaker D: C'est sûr que d'un point de vue juste purement émotif, quand tu vois quelqu'un que t'apprécies, que t'aimes, qui cesse de se développer, qui cesse de toujours repousser sa limite. Il y a quelques années, encore une fois, trop humble pour le dire, mais il est allé représenter le Canada en Amérique du Sud, puis dans lequel vous aviez des bons résultats de mémoire. Fait que c'est toujours de revenir d'une fois à l'autre. Il se passe tellement de choses dans sa vie, puis qui te comptent. Fait que ça devient super, super intéressant à ce niveau-là. Sinon, c'est quand même...
T'sais, moi je suis toujours autour de nous et j'espère que tout le monde a ça, mais on a chacun des personnes qui sont des sources d'admiration pour nous. Puis niveau résilience, travail, quand tu textes à ton ami, tu dis « Hey, tu fais quoi ce soir? » « Hey, je peux pas, je vais courir. » Puis demain matin, « Je vais courir. » « Ok, tu cours deux fois par jour. » T'sais, de dire que de tout ça, d'être capable de concilier tout ça, je pense que c'est comme beaucoup, beaucoup d'admiration puis tu souhaites du bien à la personne qui est autour de toi à ce niveau-là.
[01:02:46] Speaker B: Ça doit être encourageant aussi, t'sais, de voir du monde dans ton entourage comme ça.
travailler autant fort, réussir dans ce qu'ils font. Je pense que ça peut être très encourageant aussi pour nous qui sont juste des... des étudiants normaux, si je peux me permettre de dire ça comme ça. La game n'est pas pareille. Nous, on fait juste se concentrer sur nos études, sur notre bac, maîtrise, doctorat, whatever. Mais t'arrives aux athlètes du vrai hors qui ont quasiment comme un deuxième bac. Je veux dire, t'as des pratiques à tous les jours presque.
Ça doit être difficile quand même. Puis ça m'amène à ma prochaine question, ma dernière question justement, qui est d'un peu plus d'ordre général. C'est une question un peu plus sur l'anxiété de performance. Je ne sais pas si toi tu en fais Nolan, mais c'est quelque chose qui revient chez plusieurs athlètes. C'est sûr, comme Olly me disait hier, c'est... redis-moi le terme qui a été employé Olly, s'il te plaît.
[01:03:44] Speaker D: On ne fait pas de l'anxiété de performance, c'est juste que tous les étudiants veulent performer, je pense, à différents niveaux.
OK, c'est bon. C'est une joke, je suis dans le déni.
[01:03:53] Speaker B: Oui, c'est ça, Oli était dans le déni, moi aussi un peu, parce que moi, je ne vais pas le cacher, je fais un petit peu d'anxiété de performance. Bon, c'est sûr que ça vient juste de moi, donc peut-être que je n'en fais pas, puis je me dis juste que j'en fais, mais Nolan, est-ce que c'est quelque chose que tu vois particulièrement dans ton entourage, les athlètes du Varéor, comment les gens font pour pallier à ça?
[01:04:13] Speaker E: Oui, c'est quelque chose de super présent, surtout dans un sport qui est presque purement individuel. Je pense que c'est amplifié. Un sport où les chronos sont super importants. C'est sûr que c'est super présent, je le vois dans mon quotidien, que ce soit dans l'équipe du Varéor ou dans les autres équipes. Il y a vraiment beaucoup de gens qui voient leur performance diminuer à cause de ça. Mais je pense que nous, avec l'équipe qu'on a, on a vraiment un bon support moral entre nous. Ça déjà en partant, c'est vraiment aidant pour chacun. On va se supporter quand quelqu'un va moins bien. Puis juste pour vrai, l'atmosphère d'entraînement, c'est une des raisons pourquoi j'ai choisi Sherbrooke au lieu d'un autre programme au Québec.
c'est que l'atmosphère d'entraînement, la pression que tu consumes les uns envers les autres, c'est vraiment moindre, c'est vraiment axé sur le plaisir, puis le développement personnel plus que la performance peut réduire. Puis, tu sais, après ça, bien là, il y a certains cas où il va y avoir besoin d'aller chercher de l'aide avec de la performance mentale ou de la psychologie directement, mais en gros, je pense que c'est ça.
[01:05:20] Speaker B: T'as-tu encore un peu de temps?
[01:05:23] Speaker D: Je pense que, juste pour rebondir sur ce que Nolan a dit, moi, quand je vous vois de l'extérieur, puis d'autres sportifs également, tu sais, des fois les sports, surtout à ce niveau-là, c'est des petits similieux. Puis tu sais, tantôt tu disais que t'as créé des relations sur le long terme au bac, mais t'as même certaines personnes avec qui t'as couru au secondaire qui sont encore dans ta vie aujourd'hui. Fait que tu sais, de dire que vous vous supportez entre vous autres, vous êtes vraiment une équipe, une famille, je trouve que c'est une des raisons pour lesquelles je vous vois quand il y en a qui vont moins bien, vous vous tenez toutes. c'est que c'est super beau. Puis juste pour revenir tantôt, une autre fierté que j'ai, c'est qu'évidemment, il fait rayonner notre région qui n'est pas si grande que ça. Fait que de dire qu'on a comme un prodige dans mon coin, c'est toujours plaisant. Mais je ne ferai pas plus de votre temps.
[01:06:01] Speaker B: Merci Ali.
Un gros merci Nolan d'avoir pris le temps de venir discuter avec nous ce midi. Un gros merci à toi Ali aussi de nous avoir accompagnés. Donc tout juste avant de se diriger vers notre dernier segment, on va aller en courte pause.
Puis on sera de retour sur les ondes SFAC 88.3 pour la fin de notre émission. Donc à tout de suite.
Et nous sommes de retour pour ce dernier segment de Hors-jeu avec Julien Emotionneur et j'ai deux nouvelles invitées. Une invitée que vous avez déjà vue et une nouvelle invitée pour terminer cette émission. Donc Justine qui revient pour nous parler de F1 aujourd'hui. Donc bonjour Justine.
[01:06:44] Speaker F: Yes, je suis de retour.
[01:06:46] Speaker B: Comment ça va? Passez une belle semaine de relâche?
[01:06:49] Speaker F: Oui, écoute, avec deux grands prix de même, je suis excessivement excitée d'en parler aujourd'hui.
[01:06:55] Speaker B: On a été choyé quand même.
[01:06:57] Speaker F: Vraiment, vraiment. Écoutez, moi, je suis une Ferrari fan, ça fait que je ne peux pas rêver mieux.
[01:07:04] Speaker B: Tu as été gâtée, comme on dit. Et notre autre invitée, première fois aujourd'hui, première fois à la radio, Sarah-Ève Desjardins, bonjour.
[01:07:11] Speaker G: Bonjour, bonjour, ça va bien?
[01:07:12] Speaker B: Ça va bien, toi?
[01:07:13] Speaker G: Oui, un peu stressée, un peu stressée, mais bon.
[01:07:16] Speaker B: Je ne te demanderai pas comment a été ta semaine de relâche parce que je pense que tu es toujours en relâche.
[01:07:20] Speaker G: On peut dire ça comme ça, yes.
[01:07:23] Speaker B: Mais parlons de F1. Donc, Grand Prix, il y a deux jours de ça. Grand Prix du Mexique, terre natale de Sergio Pérez. Et la semaine dernière, c'était le Grand Prix d'Austin au Texas. Donc, on a quand même beaucoup à décortiquer. J'ai quand même parlé un peu du Grand Prix d'Austin la semaine dernière. Mais sachant que Justine venait me rejoindre cette semaine, j'ai décidé d'en parler très, très brièvement. Donc, j'ai mentionné le 1-2 Ferrari.
Mais ça s'est arrêté là, donc on va se lancer aujourd'hui. Les filles voulaient commencer par Mexique.
Austin?
[01:07:59] Speaker G: Si on commence par Mexique, ça a été une énorme course très, très chargée. Malheureusement, moi, je n'ai pas écouté celle du Texas, mais on pourrait peut-être commencer avec le Texas.
[01:08:09] Speaker F: Ben oui, écoutez, moi, avant de rentrer dans la course en tant que telle, on a appris au Texas que l'année prochaine, il n'y aura plus de points bonnies pour le meilleur tour.
Après l'affaire de Ricardo au Grand Prix de Singapour, quand Ricardo est allé chercher le meilleur taux, il l'a enlevé à Norris, ce qui a donné un avantage à Verstappen. On le sait que Visa Cash App et Red Bull ont le même propriétaire. Donc, en conférence de presse, ils ont posé la question à Norris. Norris a dit qu'écouter il donne le bénéfice du doute que ça s'est fait parce que Ricardo c'était son dernier tour, c'était son dernier grand prix, mais que si effectivement c'était pour des raisons autres, il faudrait peut-être se poser des questions. Donc je pense la FIA s'en est mêlée, elle a juste fait, regarde, on va enlever ça. Puis, de toute manière, parce qu'ils veulent évidemment éviter toute ingérence entre les équipes, de toute manière, il y a plusieurs pilotes qui étaient d'accord, qui disaient que c'est pas super glorieux, avoir le meilleur tour, avoir un 20 secondes d'avance à la fin, changer pour des pneus tendres.
Moi, je suis plus ou moins d'accord avec leur avis, parce que je trouve que ça rajoute du paix, puis que rarement, là, on l'a vu au Mexique, effectivement, Charles l'a fait, Mais rarement, les pilotes ont l'opportunité d'aller changer les pneus à deux tours. Moi je trouve, en tout cas personnellement. Mais non, c'est ça. Donc ça a été enlevé par la FIA.
[01:09:53] Speaker B: C'est sûr qu'il faut mentionner premièrement que le point du taux le plus rapide ne sort pas du top 10, donc quand c'est un driver qui a le taux le plus rapide mais qui n'est pas dans le top 10, donc le point se perd. Donc je pense que ça vient de là aussi la décision de, ça ne sert pas à grand chose, c'est un point par course.
Puis, il y a aussi le fait que Charles a eu l'occasion de le faire en fin de semaine, parce qu'il était en troisième place. Nomius venait de le dépasser, puis il y avait un écart de, je pense, 25 ou 33 secondes, je pense, sur la quatrième place. Donc, on avait le temps pour Charles.
Mais c'est sûr que dans des circuits un peu plus petits, des circuits où les écores de temps entre les coureurs sont moins gros, c'est un enjeu qui est un peu plus compliqué parce qu'on n'a pas le temps de faire un changement de pneus pour aller chercher le tour le plus rapide. Donc souvent, ça va juste être le gars qui a les pneus le moins endommagés, en fait.
[01:10:54] Speaker F: Oui, je suis d'accord, mais en même temps, je me dis, il a travaillé son écore. Fait que tu sais, s'il peut aller chercher un point de plus, qu'il y aille. Mais je sais qu'un Patrick Carpentier, qui est un ancien pilote de NASCAR.
[01:11:08] Speaker A: Du GP3R.
[01:11:09] Speaker F: Exactement. Il a dit, pourquoi pas que le tour le plus rapide serait juste comptabilisé avec les 10 premiers. Donc ça veut dire qu'un Daniel Ricardo, qui est en 18e position, ne pourrait pas aller le voler.
Tu en penses quoi, Sarah?
[01:11:26] Speaker G: Moi, personnellement, je pense que c'est une très belle mention. C'est le fun, mais des fois, ça peut être... Je ne sais pas. Au niveau pointage, est-ce que c'est vraiment nécessaire? C'est à repenser, à réfléchir encore. Mais je trouve que c'est une belle mention, par contre. C'est le fun, on dirait un peu...
La F1, c'est une bataille d'ego. Ça fait du bien à l'ego de dire, bon, c'est moi qui ai été le plus rapide. C'est moi qui ai gagné le tour le plus rapide.
[01:11:52] Speaker F: C'est pour des équipes qui ne sont pas souvent dans les top 10, c'est assez crucial ce point-là. Des fois, que tu sois en 10e position et que tu ailles le temps d'aller changer tes pneus à la fin ou de juste faire un bon tour. Parce que là, j'ai l'impression que si ça ne compte plus, est-ce que les gens vont encore plus négocier leurs pneus?
[01:12:17] Speaker B: Je comprends ce que tu dis, Justine, 100%. Je pense que ça nous ramène à un certain point.
La F1 en ce moment, c'est une grosse compétition, mais de plus en plus, il y a beaucoup plus de... Comment je pourrais dire ça? Il y a plus de problèmes qui sortent de ça chaque année, que ce soit des inégalités au niveau des fonds disponibles pour les équipes, pour la recherche notamment.
Parce qu'on sait, la recherche en F1, c'est quelque chose de très très très important. On cherche toujours à développer la voiture encore plus. Puis pour les équipes qui se battent pour la quatrième, cinquième, sixième position au championnat des constructeurs, Ce point-là, du tour le plus rapide, peut vraiment être crucial. Parce que la 7, 8, 9, 10, 10e position, si je ne me trompe pas, on a un point pour la 10e, deux points pour la 9e, Je.
[01:13:18] Speaker F: Ne les connais pas par cœur, mais pas loin.
[01:13:20] Speaker B: Trois pour la huit et quatre pour la sept, si je ne me trompe pas. Donc, c'est des petits points, mais c'est des petits points qui peuvent compter beaucoup. Tu sais, de passer de quatre points à cinq points, ça peut vraiment faire la différence entre une équipe qui termine au quatrième rang et une équipe qui termine au six ou septième rang parce que le championnat des constructeurs, c'est ça qui en fait, ça rapporte de l'argent aux équipes, aux écuries.
[01:13:44] Speaker F: C'est une belle visibilité.
[01:13:46] Speaker B: C'est une belle visibilité de un, puis de deux, ben, ça joue sur le budget de l'année d'après.
[01:13:51] Speaker G: 100 %, oui.
[01:13:52] Speaker B: Donc, mesdames, je ne veux pas vous couper la parole. On va aller en courte pause le temps d'un instant. On va être de retour pour la suite de notre émission de hors-jeu et notre segment sur la F1. Donc, à tout de suite.
De retour, nous sommes pour cette dernière partie de hors-jeu avec Julien, Justine et Saraev. Donc, avant de se laisser pour la pause, on discutait du Grand Prix d'Austin de la semaine dernière au Texas. Donc, on va terminer ça rapidement, puis on va passer au Grand Prix du Mexique.
[01:14:27] Speaker F: Ça me ferait que tu dis Austin. Moi je dis Austin. Austin. En tout cas, bref. Juste pour terminer sur ce Grand Prix, on va en parler parce que ça a un lien avec le Grand Prix du Mexique, mais il y a eu un petit accrochage entre A little incident.
[01:14:50] Speaker B: Si je peux reprendre un certain Charles Leclerc.
[01:14:52] Speaker F: Mais c'est même pas ça que j'allais parler. J'allais parler de notre, comment je pourrais dire ça, le plus vieux. Comment on appelle ça? Alonzo, le doyen.
[01:15:01] Speaker B: Le doyen.
[01:15:02] Speaker G: Moi je suis là, l'année pour moi.
[01:15:05] Speaker F: Alonso et Lawson ont eu un petit accrochage à Austin, puis Lawson a eu un autre accrochage au Mexique, Sarah va nous en parler plus tard. Mais non, comme Alonso, à ce qui paraît, aurait pris Lawson dans un coin, puis il aurait dit sa façon de penser sur, je pense que c'était la sprint ou des qualifs.
Puis, à un moment donné, Alonso, pendant la course, aurait fait un move, aurait coupé, aurait dépassé. Puis, Lawson aurait dit à son ingénieur de piste, « Ah oui, c'est ce qu'il m'avait dit qu'il allait faire en course. » Fait que, regarde, c'est comme le petit nouveau avec le doyen, je ne sais pas trop.
[01:15:49] Speaker B: C'est pas tant surprenant. Je pense que pour ceux qui voient Fernando Alonso courir depuis belle lurette, depuis les années, la fin des années 2000, si je ne me trompe pas, en milieu des années 2000 en fait, Alonso est très vocal. Il y a le mot «idiot» qui sort rapidement et facilement. Même quand c'est Lewis Hamilton, il ne se cachera pas pour dire, je vais me...
Je vais me retenir un peu parce que les propos de Fernando Alonso ne sont pas reportables à la radio.
[01:16:26] Speaker F: Mais quand même. Bref, on voit une espèce de mélange entre la Sune et la Pinto qui essaient de faire leur place, qui sont agressifs. Puis là, il y en a qui n'aiment pas ça.
[01:16:40] Speaker B: Mais surtout pour Lawson, parce que Lawson a perdu sa place au dépens de Daniel Ricardo. Puis là, il a repris la place quand même. Mais Lawson doit se dire que son siège est éjectable, ce qui est 100% le cas, parce que Lawson n'est pas le meilleur. Moi, je lui aurais pris plusieurs coureurs avant de ramener Liam Lawson en F1.
[01:17:04] Speaker G: Moi, je ne suis pas d'accord.
[01:17:06] Speaker B: Non, moi non plus. Moi, j'en aurais fait monter plusieurs en F2 qui performent très bien, dont un certain Isaac Adjar pour l'équipe de Red Bull. Donc, je pense que ça aurait été un choix quand même judicieux, mais c'est sûr que les équipes veulent quand même gagner la F2 aussi. Donc, je pense que la décision joue beaucoup là-dessus.
[01:17:26] Speaker G: Mais en même temps, Lawson avait déjà coursé dans la F1, il sait à quoi s'attendre et tout. Donc je pense que pour ça, c'était vraiment avantageux de monter quelqu'un en F2.
[01:17:36] Speaker F: Oui, effectivement. Malgré le fait qu'il n'y a pas eu de volant pendant six mois, moi.
[01:17:42] Speaker G: Je trouve que... Ça ne paraît pas.
[01:17:44] Speaker F: Non. Je le trouve bien, en tout cas, si on compare un peu avec Yuki Tsunoda, qui est l'autre pilote. Bref, je ne vais pas m'éterniser là-dessus, parce qu'on va en parler dans le Grand Prix du Mexique. Mais juste avant, honnêtement, Austin, moi, c'est sûr que je suis biaisée, je veux dire, je suis une typhosie. Mais le départ était complètement excellent. La première courbe, elle est hyper large à Austin. Donc, on avait une grosse bataille entre Norris et Verstappen.
Charles Leclerc s'est tissé pendant que les deux se prenaient la tête et a l'idée de la course quasiment tout le long. C'est d'ailleurs pour ça que c'est mérité la première place au podium.
[01:18:24] Speaker B: Droogles Charles Leclerc, c'est ce qu'on a dit il y a quelques années alors que Lewis Hamilton avait dépassé Sancho-Pérez un certain Charles Leclerc dans une courbe un peu similaire. Donc encore une fois, je pense que Charles Leclerc depuis la pause de l'été en fait, qui aurait pris beaucoup de poids là-bas, si je peux me permettre. En fait, la majorité des coureurs sur le circuit qui sont habituellement dans le top 10, sauf exception certains dont Max Verstappen qui a un peu plus de misère, en cette deuxième partie de saison. Justement qu'il y a eu beaucoup de misère au Grand Prix de Mexico en fin de semaine. Donc Sarah, si tu veux nous parler de tout ça un peu, de nous lancer le bal en fait du Grand Prix du Mexique.
[01:19:08] Speaker G: Ben oui, ben oui. Écoute, la course du Mexique justement est une course qui est pas reposante, pas reposante comme je pourrais dire. Commençons...
Commençons avec Marc-Yves Verstappen, qui a eu pas une, mais bien deux pénalités de 20 secondes. De 10 secondes chacune. Oui, exactement. De 10 secondes chacune contre Lando Norris. On peut voir en ce moment cette bataille-là entre les deux. Marc-Yves Verstappen, sans ses griffes, ne veut pas perdre sa première place au championship.
contre Norris, donc il sort beaucoup ses griffes.
[01:19:49] Speaker F: Il joue du coude, il joue du coude, puis c'est ça, à Austin, Norris avait eu une pénalité, puis tout le monde était sorti comme quoi à dire, ça avait pas d'allure que c'était Norris qui avait eu la pénalité de 5 secondes. Puis là, je pense que pour remettre les pendules à l'heure, Maxime Hirté, un beau 20 secondes, mais quand même, il y a quand même pas si fini.
[01:20:12] Speaker B: Si loin dans le classement. Max a terminé 6e effectivement. Ça a été une course assez dure pour Red Bull. Donc premièrement, premier virage de la course, Yuki Tsunoda qui termine sa course dans le bac à gravier. Ce qui a donc sorti la voiture de sécurité au premier tour.
C'est quand même quelque chose. Donc on a eu plusieurs accrochages au premier virage justement.
[01:20:35] Speaker F: Il faut savoir que Yuki a eu un contact avec Alex Albonne, qui est malheureusement le pilote préféré à Sarah.
[01:20:42] Speaker G: Mon petit Albonne.
[01:20:44] Speaker B: Mais comme je mentionnais, fin de semaine difficile pour Red Bull, que ce soit RB, Visa Cash App, même Red Bull. Donc Sergio Pérez, sur son circuit natal, incapable de performer.
[01:20:57] Speaker G: Justement, en parlant de tout ça, il y a des rumeurs en ce moment dans le paddock par rapport au siège de Perez.
[01:21:03] Speaker B: Siège éjectable.
[01:21:05] Speaker G: Exactement. Comme on le sait, juste avant la mi-saison, Red Bull a annoncé qu'elle allait re-signer Perez jusqu'en 2026. Avant le Canada même.
[01:21:15] Speaker F: Je pense que c'est au Canada que ça s'est...
[01:21:19] Speaker B: Très important de mentionner ici que Sergio Pérez est la personne qui rapporte le plus de ventes d'équipements à l'effigie de l'équipe.
C'est une des raisons principales pourquoi Sergio Pérez a été re-signé par Red Bull. parce que sa marque est excellente à travers les fans de F1, 100%. Je suis vraiment surprise.
[01:21:40] Speaker F: Je pense que c'est sa personnalité. Les Mexicains sont des grands fans de F1.
[01:21:48] Speaker G: Absolument. Depuis, je regardais les statistiques de ses courses, depuis la pause d'été, en qualification, il n'a pas été capable de se classer plus haut que 4e et sa meilleure position de toutes les courses depuis.
La pause d'été, c'est sixième. Donc on voit qu'il y a vraiment un gros gap entre la voiture de Verstappen et la voiture de Perez. Et justement, Christian Horner, le directeur général de Red Bull, il a confirmé la présence de Perez pour notre prochaine course en fin de semaine au Brésil, mais sans plus. Il a simplement laissé en suspense que Des fois, il faut prendre des décisions difficiles.
[01:22:32] Speaker F: J'aimerais rebondir là-dessus parce qu'on a déjà entendu dans les médias des têtes dirigeantes de Red Bull qui ne voulaient pas avoir Nico Rosberg et Lewis Hamilton comme il y a eu dans le temps avec Mercedes, deux excellents pilotes qui faisaient des flamèches.
Mais là, dans un autre sens, Red Bull vient de tomber troisième dans le classement des constructeurs.
[01:23:01] Speaker B: Le duo Rosberg-Hamilton était un duo étincelant, ça c'est sûr et certain.
Par contre, ça prend quelqu'un pour pousser dans les fesses de Max Verstappen parce que c'est exactement ça que Nico Rosberg faisait avec Hamilton. C'est ça qui a poussé Mercedes à gagner 7 championnats consécutifs. C'est d'avoir une vraie compétition au sein de notre rang pour le West Hamilton. Parce qu'on n'a plus ça avec Red Bull en ce moment. L'année dernière, on pouvait voir des 1-2 Red Bull avec Max et Sergio.
Je pense même pas qu'on ait vu ça une fois cette saison, mis à part peut-être la première ou la deuxième course de la saison. Ça regarde mal pour Red Bull d'ici la fin de la saison, parce qu'en ce moment, le classement des constructeurs, c'est McLaren qui y mène, suivi par Ferrari, puis comme tu l'as mentionné, Justine, Red Bull vient de tomber en troisième place, et les nombreuses courses où Sergio a été incapable d'aller chercher des points ça pèse dans le ballon, ça c'est sûr et certain.
[01:24:07] Speaker G: Justement aussi, c'est Lawson qui est en voie de son siège, dont la petite friction qui s'est passée au Mexique lorsque Lawson a dépassé Perez et qu'un geste vulgaire a été émis par Lawson.
[01:24:19] Speaker B: Un petit doigt d'honneur peut-être?
[01:24:21] Speaker G: Un petit doigt d'honneur lors du départ. Donc on voit qu'il y a une belle compétition de ça. Comme vous l'avez mentionné aussi, Red Bull est devenu troisième au championnat grâce à notre peut-être retour de Ferrari. Qui c'est? La course passée à Austin 1-2. C'était cette course-là ici au Mexique.
Carlos Sainz 1er, Charles Leclerc 3e, Charles Leclerc qui remporte le tour de piste le plus rapide et Carlos Sainz qui remporte le conducteur de la journée. Ça fait beaucoup de points ça.
[01:24:54] Speaker F: Ben oui, puis non écoute, moi je suis tellement contente, j'espère qu'ils sont sur une bonne lancée là, surtout parce que Carlos Sainz s'en va à Williams, donc comme il l'a dit, il dit j'ai plus rien à perdre moi.
J'ai pu comprendre, j'ai vu des extraits, qu'il y avait peut-être un petit, à la fin de la course, un petit froid. Un petit froid entre les deux. Moi, je suppose que c'est que Charles Leclerc n'était pas capable de se défendre contre Lando Norris, mais que si Carlos Sainz avait ralenti, il y aurait eu le DRS. Le DRS qui était un...
[01:25:29] Speaker B: Le système de réduction de...
Je vais le dire en anglais, le drag reduction system. Le drag, je ne connais pas le terme français malheureusement.
[01:25:38] Speaker F: Ce n'est pas grave. Ce qui permet en bas d'une seconde au pilote en arrière d'ouvrir son aileron, ce qui lui donne plus de vitesse.
[01:25:48] Speaker B: Ça permet d'aller chercher en moyenne 20 km heure de plus.
C'est sur une piste GF1, le 20 km de plus, il paraît.
[01:25:55] Speaker G: Il est important.
[01:25:57] Speaker F: Moi je pense que c'est mon guess un peu, parce que Vévé Paul-Éclair est quand même encore un peu en lutte pour la deuxième place au Driver Championship. Mais pour faire un pont sur ce que Sarah Eve disait par rapport au constructeur, au championnat du constructeur, c'est quand même serré entre les équipes. Oui, oui, oui. Tu veux-tu nous dire le classement, les points?
[01:26:22] Speaker G: Écoute, ça va me faire plaisir. Au niveau du championnat des constructeurs, parce que dans la F1, il y a deux types de championnats. Il y a le championnat des conducteurs. Donc, on va parler de Verstappen, Lando Norris, Charles Leclerc dans le top 3. Et ensuite, on a le championnat des constructeurs. Donc ça, c'est l'écurie qui construit la voiture la plus rapide.
Donc en première position, ça fait quand même 2-3 courses faciles que c'est rendu McLaren avec 566 points.
Et là, grâce à Mexique, Ferrari se retrouve au deuxième rang avec 537 points et Red Bull sont rendus au troisième rang avec 512 points. Red Bull, ça fait très longtemps qu'ils n'ont pas été aussi bas, entre guillemets, dans ce classement-là. Ça fait plusieurs années qu'ils remportent... fait.
[01:27:11] Speaker B: Trois ans en fait. La fin de saison actuelle nous donne des heures de la fin de saison 2021 alors que le championnat des pilotes s'était déterminé en fait à la dernière course sur une décision très très très controversée de la FIA. Décision en fait qui avait permis à Max Verstappen de rentrer au puits, de mettre des pneus tendres neufs et de dépasser toutes les voitures entre lui et Lewis Hamilton lors d'un accident. Chose qui a permis à Max Verstappen de remporter son premier championnat des pilotes.
Max en a remporté trois consécutifs. Red Bull a gagné trois championnats des constructeurs consécutifs.
Je ne vois pas ça réarriver cette année pour l'instant. Je vois Max potentiellement gagner le championnat des conducteurs encore s'il garde un bon momentum. Mais pour l'instant, c'est beaucoup plus une course à deux entre McLaren et Ferrari, surtout considérant que Ferrari, juste 29 points derrière McLaren au classement. Tout ça peut changer en une seule course.
Ça prend un coureur de Ferrari ou de McLaren qui ne termine pas la course et le classement va avoir une toute autre allure.
[01:28:36] Speaker F: J'ai envie de dire aussi qu'Oscar Piastré, qui est l'autre pilote McLaren, a fait deux courses.
[01:28:42] Speaker B: Mauvaise course pour Oscar.
[01:28:43] Speaker F: Mauvaise qualification, mauvaise course. Pourtant, c'est un excellent pilote. Il a fait ses preuves cette année en remportant son premier Grand Prix.
Mais je trouve ça super intéressant parce qu'en ce moment, Max Verstappen, qui est le premier dans le classement des pilotes, son équipe est troisième. C'est vraiment intéressant tout ça.
[01:29:06] Speaker B: Ça démontre encore plus à quel point la F1 est pas seulement un sport individuel, mais surtout un sport d'équipe. Les coureurs ne sont pas seuls dans les écuries, mais on est bien accompagnés d'un garage plein, mais aussi d'un coéquipier qui court à nos côtés. Ce n'est pas nécessairement...
C'est pas nécessairement un combat entre les coéquipiers. Il faut plutôt que ce soit un travail d'équipe. C'est ce qu'on aurait dû voir avec Carlos et Charles en fin de semaine. C'est ce qu'on a vu la semaine dernière avec Charles et Carlos. C'est sûr que la 1-2 ont été inversées. Donc Charles qui avait terminé premier la première fois, qui a probablement aidé Carlos à rester proche, à garder sa deuxième position. Chose que Carlos a peut-être été un peu plus amer à faire cette semaine, considérant la prochaine saison qui s'en vient. Considérant aussi que Ben c'est plate pour Carlos quand même parce que dans les dernières années, je sais Justine t'aimeras pas mon take, mais Carlos a beaucoup plus performé que Charles Leclerc.
[01:30:12] Speaker G: On peut pas nier le fait que Carlos Sainz a été Un bon conducteur a été un très, très bon poids pour Ferrari afin que cette écurie-là se développe. Puis il a dit en conférence de presse qu'il trouve ça plate, que ça se termine maintenant parce que, justement, l'année prochaine, Ferrari, ils ont l'équipement qu'il faut.
ils sont là, ils vont faire un comeback, j'en suis persuadée. Puis Carlos Sainz a vraiment joué un très grand rôle sur ce grand retour-là de Ferrari qu'on attend depuis des années. Et là, qu'il se fait échanger et tout. Charles Leclerc et sa malchance, t'sais, c'est comme wow!
[01:30:51] Speaker F: Je sais, je suis pas 100% d'accord. En fait, je suis pas d'accord avec ce changement-là. C'est juste...
Je suis à la classe, c'est le golden boy.
[01:31:02] Speaker G: C'est le golden boy! Il y a le joker.
[01:31:04] Speaker F: Alors c'est ça, mais moi aussi je trouve ça épouvantable qu'il s'en va à Williams. Mais en même temps, quand t'as un Lewis Hamilton qui semi cogne à ta porte, que c'est mon rêve de conduire pour la voiture rouge, puis qu'il est un champion du monde à huit reprises.
[01:31:23] Speaker B: Sept reprises.
[01:31:24] Speaker F: Pardon, pardon, pardon, pardon!
[01:31:27] Speaker B: J'ai pas réussi malheureusement à dépasser un certain Michael Schumacher. Mais justement, ça m'amène à mon prochain point, les filles, parce que je pense que ça a joué un grand rôle dans la signature de Lewis Hamilton, parce que quand t'as un coureur du calibre de Lewis Hamilton qui est disponible, on va dire, sur le marché des pilotes autonomes, si je peux dire ça comme ça, tu peux pas passer à côté.
Je veux dire, Mercedes a fait la même chose quand Michael Schumacher est parti de Ferrari. Michael Schumacher s'est dirigé vers Mercedes, alors que cette fois-ci, on a l'inverse qui se passe. Donc, on a deux sept fois champions du monde en F1. Les deux seuls à avoir sept titres qui font simplement un switch l'un et l'autre. C'est sûr, je pense à une dizaine d'années d'intervalle, certes. Mais quand même, c'est...
Moi, je le voyais venir le move. Lewis finissait pas sa carrière à Mercedes. La seule écurie où je le voyais aller, c'est Ferrari, tout simplement à cause de l'historique de Mercedes-Ferrari qui s'échange des pilotes d'extrêmement haut calibre.
[01:32:35] Speaker F: Oui, mais je dirais que j'ai l'impression que c'est un rêve de petit gars aussi. Il a lui-même dit, il y a une raison monétaire derrière tout ça, mais aussi, Mercedes, il faut le dire, en ce moment, ça abat de l'aile un peu. Non, ce n'est pas vrai. George a remporté des courses. Lewis a remporté des courses. À un moment donné, j'ai l'impression que Lewis voyait que les efforts étaient plus concentrés versus George, versus l'avenir plutôt que Lewis.
[01:33:09] Speaker B: Je voulais ajouter aussi, dans le cas de la signature de Lewis pour Ferrari, il ne faut pas oublier l'héritage que Ayrton Senna a laissé aussi. Donc Ayrton Senna qui est un pilote brésilien, exactement d'où Lewis Hamilton est né.
Oui, Lewis Hamilton est brésilien, effectivement. Il a déménagé plus tard en Angleterre. L'héritage que Senna a laissé au Brésil est tellement important Je veux dire, en fait, pour tous les Brésiliens qui aspirent à être un pilote de F1, c'est sûr que ton idole, ça risque d'être Ayrton Senna.
Les filles?
[01:33:49] Speaker G: Excusez, on est en train de faire nos recherches sur Lewis Hamilton.
[01:33:52] Speaker F: Moi, je vois que Lewis Hamilton est né en Angleterre.
[01:33:56] Speaker B: Écoute, en entrevue de Lewis Hamilton, j'ai déjà entendu qu'il était un Brésilien. En fait, il y a peut-être des héritages brésiliens. Je crois que sa mère est brésilienne, si je ne me trompe pas.
Son père est... en fait, un de ses parents est brésilien, l'autre parent est anglais. Pardonnez mon erreur, les filles.
[01:34:13] Speaker F: Parce que Lewis Hamilton, selon Wikipédia, est né le 7 janvier 1985 à Stevenage, une ville en Angleterre.
[01:34:20] Speaker B: Premièrement sorti de Wikipédia comme une source Justine, d'accord, mais...
[01:34:27] Speaker F: C'est pas grave.
[01:34:30] Speaker B: Désolé pour mon erreur les filles, je me suis trompé. Mais tout de même, je veux dire, Hamilton a parlé plusieurs fois comme quoi Ayrton Senna était un de ses idoles. Principalement, moi je vois ça comme une des raisons de sa décision de changer d'équipe. Parce qu'encore aujourd'hui, Ayrton Senna a un poids énorme sur la F1, on en entend parler.
presque à tous les courses de lui, surtout avec le film qui est sorti ou qui va sortir prochainement sur la vie d'Ayrton Senna. C'était une grosse décision pour Lewis, mais j'aurais tendance à dire que c'était la bonne pour lui à ce moment-ci de sa carrière.
[01:35:07] Speaker G: Mais mettons qu'on discute, ok? Là, je vais ouvrir un débat.
[01:35:10] Speaker F: Vas-y.
[01:35:13] Speaker G: Au lieu d'avoir éjecté Carlos Sainz, pourquoi ils n'ont pas éjecté Charles Leclerc?
[01:35:19] Speaker B: Wow!
[01:35:19] Speaker G: J'ouvre le débat. Parce qu'on sait que Charles Leclerc s'est reconnu dans la F1.
Charles Leclerc est atteint de la malchance. On parle de toutes les courses à Monaco. On parle de toutes les fausses qui étaient premières ou est-ce qu'il y a eu un bris. Son véhicule ne marchait pas. Il est atteint de la malchance.
[01:35:37] Speaker B: Charles, c'est l'image de Ferrari. Veux, veux pas, depuis plusieurs années, il y a un gros historique aussi de Charles avec Ferrari, non seulement son père, tout ce qui est arrivé depuis. Je veux dire, Charles, c'est... En fait, Charles vit la vie de rêve, je pense, de tout petit enfant italien qui aspire à devenir un pilote de Ferrari.
[01:36:01] Speaker F: Il était dans la mire de Ferrari depuis longtemps.
[01:36:04] Speaker B: Oui, absolument. Puis je veux dire, pour moi, juste.
[01:36:07] Speaker F: Le...
[01:36:10] Speaker B: Charles, principalement, si ce n'était pas cette saison, moi je l'aurais fait quitter Ferrari, absolument. Mais là, considérant ses trois victoires cette année, je pense qu'il n'y a plus de débat à avoir.
[01:36:25] Speaker G: On parle de la saison dernière, surnommée aussi la dominance de Versapen. Red Bull a gagné toutes les courses, sauf une, à Singapour.
Et on se rappelle, c'est Carlos Sainz qui l'a gagné cette fois-là.
[01:36:41] Speaker F: Je le sais, vous avez raison. Mais mes oreilles s'ilent, pareil. Je ne peux m'abstenir de réitérer que Charles Leclerc, c'est la jeunesse aussi par rapport à Carlos Sainz.
de pas beaucoup, je pense qu'on a... 4 ans quand même.
[01:37:03] Speaker B: C'est pas un écore considérable en F1 quand on se dit qu'il y a des pilotes de 36-40 ans qui sont encore sur le circuit.
[01:37:09] Speaker F: Oui j'essaie, mais Charles Leclerc parle couramment italien. Charles Leclerc, t'sais, a une belle gueule, on va se le dire.
[01:37:16] Speaker B: Il est charismatique au but là.
[01:37:18] Speaker F: Ben oui, t'sais je veux dire, il était dans la filière Académie de Ferrari depuis longtemps.
[01:37:24] Speaker B: Tout comme Arthur, son frère aussi, qui en fait encore partie.
[01:37:28] Speaker F: Tout comme Jules Bianchi, qui était son mentor, qui est décédé. J'ai l'impression qu'il a fait ses preuves aussi au sein de l'écurie.
Puis je pense qu'à un moment donné, ça a été une question de gamble. OK, il y a Lewis Hamilton qui s'en vient. On mise sur qui?
Ouais non ok, je suis d'accord. Mais moi je suis outrée que Mercedes n'ait pas sauté sur Carlos Sainz. Je suis outrée que Red Bull n'ait pas sauté sur Carlos Sainz.
[01:38:03] Speaker B: Outrée que ce soit Kimi et Antonelli qui prennent la place de Carlos Sainz avec Mercedes parce que Antonelli vient tout juste d'avoir 18 ou 19 ans.
C'est un pilote très jeune. C'est un bébé. Et on se le rappellera, Oscar Piastri n'a pas fait le saut directement de F2 en F1, si je ne me trompe pas. Tandis que Kimi Antonelli, lui, va faire directement le saut. Il ne sera pas pilote de réserve. Parce qu'il n'était même pas pilote de réserve chez Mercedes cette saison. C'est encore Mick Schumacher. Mais pourtant, depuis la signature de Kimi Antonelli, on ne voit plus Mick Schumacher. On voit juste Kimi tout le temps, tout le temps, tout le temps. Mais Kimi, il est tellement jeune.
[01:38:39] Speaker G: En même temps, je peux comprendre la stratégie de justement aller avec des nouveaux, des plus jeunes, parce que ça fait quoi? Ça fait dix ans que les Wiss Hamilton est avec eux, justement. Donc, je peux comprendre la nouvelle stratégie.
[01:38:49] Speaker B: Je m'excuse de vous interrompre, les filles. Ça va clore notre émission pour cette semaine.
Un grand plaisir de discuter avec vous de F1 cette semaine.
[01:38:58] Speaker A: Vraiment.
[01:38:59] Speaker B: J'espère avoir l'occasion de refaire ça avec vous au courant des prochaines semaines, considérant que la fin de saison arrive. Mais sur ce, on se dit à la semaine prochaine. Merci!