Hors-jeux - 08 Avril 2025

April 09, 2025 00:41:18
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Hors-jeux - 08 Avril 2025

Apr 09 2025 | 00:41:18

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[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. [00:00:32] Speaker B: Bon midi à tous et à toutes. Beau mardi enneigé. Malheureusement ça fait quand même une grosse différence de la semaine dernière qui faisait gros soleil. Pas de neige et surtout ça moi qui me désole beaucoup. J'ai hâte d'être sur les terrains de soccer à l'extérieur. Mais ça ne sera tardé. J'en suis convaincu. Donc énorme fin de semaine dans le monde du sport ces derniers jours. plusieurs sujets à vous présenter aujourd'hui, mais commençons par présenter les chroniqueurs aujourd'hui. Donc, Gabriel et Jérémy, salut messieurs. [00:01:05] Speaker C: Bon matin, bon matin. [00:01:06] Speaker A: Salut, ça va bien? [00:01:07] Speaker B: Ça va super bien les gars, merci d'être avec moi aujourd'hui. Donc, aujourd'hui, Comme je l'ai mentionné, grosse fin de semaine. Il y avait un grand prix de Formule 1. C'était le March Madness aussi qui a terminé. On a Vladimir Guerrero Jr. qui a signé un contrat monstre dans la ligue majeure de baseball. On va sans doute parler des Canadiens aussi. Puis peut-être un peu, un petit brin de soccer, car enfin, un joueur qui va venir de l'extérieur va rejoindre les rangs du CF Montréal. dans les prochains jours, probablement d'ici le match d'ouverture au stade Saputo dans les prochains jours. Quoi qu'il y a à voir la neige dehors, je ne sais pas le match va avoir l'air de quoi en fin de semaine au stade Saputo, mais en espérant qu'il ne reste plus trop de neige rendue là. Mais avant tout, petit retour sur le Vert et Or parce que en fin de semaine c'était le gala de remise de prix pour les athlètes du Vert et Or, donc je vais vous présenter les récipiendaires dans chaque catégorie de la soirée. Donc, pour la catégorie leadership et engagement social, c'est Arnaud Bouchard, étudiant en médecine et étudiant-athlète de l'équipe de volleyball qui a remporté le prix. Ensuite, les athlètes par excellence par sport. Donc, en athlétisme, on a Maoli Saint-Germain et Grégory Michel, que je vous rappelle, deux athlètes qui se sont énormément démarqués lors du championnat USports d'athlétisme dans les dernières semaines. En badminton, c'est Song Ling Chen et Jacob Bellil qui sont les athlètes par excellence. En cheerleading, Gabrielle Lussier et Charles Labrosseux. En cross-country, c'est Laurence Gauthier et notre cher invité Nolan Turgeon. Football, Jonathan Martel-Joseph, le porteur de ballon de l'équipe de football du Verrior, ainsi qu'Edouard Boivin, en défensive, un joueur de ligne, et Hugo Lacroix sur les unités spéciales. Pour ce qui est du golf, c'est Mathilde Denis-Court, qui est récipiendaire du prix. En natation, c'est Molly Beauchemin et Maxime Lafleur. Soccer, c'est Charlotte Larivée et Maxime Bourgeois. Pardonnez-moi. On retrouve ça, voilà, ici. Parfait. Donc, Tennis, Amélie Allard et Zachary Thibault. Ultimate, c'est Émile Desrosiers et David Vigneault, le comte. Volleyball, Jaël Ester, Telfort et Jonathan Portelance. Donc, ces deux-là qui ont certainement mené leurs équipes de volleyball tout au long de la saison. Parlons maintenant des recrues de l'année. Recrue féminine, c'est Béatrice Dubreuil, étudiante en droit du programme de volleyball de l'Université de Sherbrooke. Et la recrue masculine de l'année, c'est nul autre que Nolan Turgeon, athlète en cross-country et athlétisme, qui est aussi un étudiant en kinésiologie. Ensuite, la bourse par excellence sportive, c'est Jonathan Portelance, encore une fois, du volleyball et un étudiant en études du mouvement humain. Pour ce qui est de la bourse Chantal Navare, c'est Malie Gaudreau qui est récipiendaire du prix. Ensuite, on a les étudiants athlètes de l'année, Brittany Maranda chez les femmes, étudiante en volleyball. Puis chez les hommes c'est Yoann David, lui aussi étudiant en volleyball. Maintenant les athlètes féminins et masculins de l'année. Athlète féminine c'est Maouli Saint-Germain. Donc grâce aux excellentes performances lors du championnat USport, Maouli et son compatriote Grégory Michel chez les hommes. qui ont remporté les honneurs d'athlète de l'année. Pour ce qui est du club sportif de l'année, c'est l'équipe de cheerleading, en fait le club, c'est le club de cheerleading, pardon, et l'équipe d'excellence de l'année, c'est le club de cross-country masculin. Donc c'est ce qui clôt la remise du prix du Vert et Or. Désolé de vous avoir défilé des noms comme ça les uns après les autres, mais... Mais c'est comme ça. Donc, pour la suite, ben, petit retour sur le Grand Prix de Formule 1. Je vais commencer avec ça. Donc, Grand Prix de Suzuka au Japon. Donc, comme j'avais mentionné la semaine dernière, Yuki Tsunoda qui a changé de siège avec Liam Lawson. Donc, Lawson qui a passé de Red Bull pour prendre le siège de Racing Bulls. Et c'est l'effet inverse qui a été pour Yuki Tsunoda. Donc, Yuki Tsunoda prend le siège de Red Bull et pour sa première course à la maison. En plus, Yuki qui effectuait son grand prix à domicile. Très, très, très difficile en fin de semaine. Pour les séances de pratique, ça semblait bien. Yuki se positionnait dans le top 10. On l'a vu se positionner top 6 en FP1 ou FP2 si je ne me trompe pas. Mais en qualification, c'est 15e place pour Yuki Tsunoda. C'est quand même difficile, surtout qu'on voit que Max a été capable de prendre la position de pôle en qualification, donc certainement les attentes étaient plus élevées envers Yuki, mais malheureusement... les conditions n'ont pas été propices à ça puis avant la course on s'attendait aussi à de la pluie donc il y a des prévisions météorologiques qui semblaient favoriser Mack Verstappen pour toute la course il n'y a pas eu de pluie finalement pendant la course il y en a eu certes pendant la nuit le matin donc tout juste avant donc la piste était un petit peu un petit peu imbibée d'eau mais je pense que les pilotes ont dû être bien contents parce que la pelouse La pelouse qui a brûlé toute la fin de semaine était finalement imbibée d'eau, donc n'a pas eu d'impact sur les séances puisque, je tiens à mentionner, les séances de pratiques et de qualifications ont dû être interrompues à quelques reprises en raison de feu qui partait en fait dans la broussaille sur le bord de la piste. Donc ça a été un grand prix assez plein de rebondissements, mais une bonne course qui a vu Max Verstappen gagner devant les deux McLaren qui ont semblé complètement déboussolés. Aucune stratégie dans cette course. On aurait facilement pu aller gagner cette course en laissant Oscar Piastri passé devant Lando Norris, mais ce n'est pas arrivé et Max a gagné. C'est quand même un doublé pour McLaren qui retient en fait sa place de premier pour les écuries en Formule 1. Place maintenant au March Madness, moi c'était un événement que j'attendais. Avec impatience, depuis quelques mois, le prospect n°1 de la NBA, Cooper Flagg, qui allait prendre part à ce tournoi, Flagg qui est vu comme un des meilleurs espoirs depuis LeBron James, depuis Anthony Davis, depuis Zion Williamson, Son parcours s'est finalement arrêté en demi-finale, malheureusement, pour les Blue Devils de Duke, qui ont perdu contre les Cougars de l'Université de Houston. Houston qui se sont rendu en finale. Une finale qui avait lieu hier, justement, et ma foi, quel match qui a opposé les Cougars de l'Université de Houston aux Gators de l'Université de la Floride, c'était... exceptionnel, les Gators qui ont mené la dernière fois dans ce match quand le score était de 8-6. Donc les Cougars ont pris les devants à partir de 8-6, qui ont mené tout le match. Puis dans les derniers instants, exactement comme les Cougars avaient fait à Duke, eh bien, c'est l'inverse qui est arrivé. Donc Houston qui a laissé malheureusement les Gators marquer des points dans leur visage ici. Finalement, les Gators qui ont complété une remontée de 12 points pour la troisième plus grosse remontée de l'histoire de la finale du March Madness. Enormes félicitations à l'équipe des Gators qui ont un Montréalais aussi dans leur rang. Je tiens à le mentionner, Olivier Rioux, qui est un joueur de centre de 7 pieds et 9 pouces. [00:09:11] Speaker C: Seulement. [00:09:11] Speaker B: Seulement, oui. Un joueur qui n'a pas joué cependant cette saison pour ne pas gaspiller une de ses années d'éligibilité dans la NCA. Donc, un joueur de 19 ans qui qui manque d'expérience quand même, mais qui devrait jouer l'année prochaine. Puis je tiens à le dire que le joueur le plus grand dans l'NBA en ce moment, si je ne me trompe pas, c'est Victor Wemba Nyama qui se tient du haut de ses 7 pieds 4. Donc, Olivier Rioux. 7 pieds 9. C'est un grand 5 pieds de plus. J'ai hâte de voir ça. S'il va se rendre à la NBA un jour en espérant que ce ne soit pas un Taco Fall type de joueur. Taco Fall qui était un joueur de centre pour l'université Purdue si je ne me trompe pas. qui mesurait comme 7 pieds 5, 6, je pense. Puis c'était un monstre dans le cercle pour les blocs. Donc, on va aller en courte pause et nous reviendrons pour la suite de cette émission de hors-jeu avec Julien Massonneur, Gabriel Coteau et Jérémie Savard. Ça part ici. Et nous sommes de retour pour la suite de cette émission de hors-jeu. Donc, avant la pause, on a parlé du March Madness, parlé aussi de Formule 1. Avant de parler de hockey, par contre, je voulais qu'on discute un peu du contrat de Vladimir Guerreiro, des Blue Jays, donc contrat d'une somme faramineuse qui s'inscrit dans la lignée des contrats, comment je pourrais qualifier ça, des contrats complètement sans dessin qu'on a vu au football, qu'on a vu dans la MLB aussi. Je pense au contrat de Choué à Tannay, qui avoisine presque un milliard. C'est sûr que c'est de l'argent qui va être payé Je pense qu'on va commencer à payer la somme dans les 10 prochaines années, quelque chose comme ça. Chose qui n'arrivera pas du côté des Blue Jays, on va commencer à payer Guerrero dès la première année. Comment vous voyez ça les gars, les super gros contrats comme ça, quand on les compare aux contrats qu'on a ? dans la ligne nationale, puis des trucs comme ça. [00:11:25] Speaker A: J'ai les records des contrats dans la MLB. À ma surprise, c'est Juan Soto qui a le contrat le plus lucratif avec 765 millions. C'est sûr que lui, il va le faire en 15 ans au lieu de... 10 ans, 700 millions pour Shoei Otani, mais... Écoute, c'est l'offre et la demande. S'il y a assez d'argent pour payer ces joueurs-là, c'est parce que c'est comme ça. Mais écoute, c'est sûr que... En fait, moi, ce que je trouve plate là-dedans, c'est le côté sportif. C'est sûr que ça désavantage les équipes qui sont plus serrées au niveau de la masse salariale. Dans le hockey, on a une limite par rapport à ça, puis ça désavantage les équipes riches, mais dans ce cas-ci, c'est certain que ça devient un peu... démesurer les contres qu'on offre à ces joueurs-là. [00:12:08] Speaker B: Surtout aussi quand ça commence à s'inscrire dans les sports universitaires. Cette année, on a pu voir l'évaluation NIL, qu'ils appellent ça, dans la NCDU aux États-Unis. [00:12:20] Speaker A: Tu parles du football. [00:12:22] Speaker B: Oui, mais ça arrive au hockey universitaire. Il y a des programmes au hockey, c'est des universités qui ont des méga programmes de football, qui ont énormément de moyens. J'ai quand même peur un peu pour les universités moins grandes, les grosses universités en ce moment, comme Boston University, Boston College, qui vont devoir rivaliser après ça avec des universités comme Ohio State qui vont arriver avec leur... [00:12:53] Speaker A: C'est eux, leur vachalet, c'est le football. [00:12:55] Speaker B: C'est ça, qui vont arriver avec le shaky après ça, puis qui vont être capables d'acheter tous les meilleurs bons jeunes joueurs. Mais tu fais quoi après ça avec les autres programmes qu'eux? Ils ont pas les mêmes fonds parce que... t'as pas vraiment de cap là-dessus, t'sais, c'est pas comme... on met une limite, t'sais, pis c'est ça que la limite, les écoles n'ont pas le droit de dépasser, t'sais, c'est comme... quand t'as de l'argent. [00:13:17] Speaker A: Oui, puis exactement, puis on pense aussi au programme junior canadien, là, quand on... parce que le junior canadien, c'est sûr qu'il y en a plusieurs qui disent ben ça ressemble, c'est ça qui ressemble le plus au... il y a plusieurs opinions là-dessus que ça ressemble le plus au hockey de la LNH parce qu'il y a plus de matchs et tout ça, mais c'est ça, si les joueurs sont payés... [00:13:35] Speaker B: Les joueurs dans la Q puis dans la WHL, ça ne gagne pas grand chose. [00:13:42] Speaker C: C'est des concessions qu'il faut faire pour jouer dans la Q puis dans la WHL. C'est pas un salaire. C'est la conciliation famille, école. Anquet, tu n'y arrives pas. [00:13:57] Speaker B: Éclatement, on va devoir trouver un moyen ici d'emboîter le pas là-dessus parce que on ne sera plus capable de retenir nos espoirs. Ils vont voir les offres alléchantes des universités de l'Union américaine qui vont offrir des programmes scolaires en plus exceptionnels, super bien encadrés avec des bourses incroyables. Puis là, tu comprends, nous ici, nos joueurs jouent dans Q, ça va aller jouer à Bécamo, j'ai entendu que les gars peuvent aller jouer comme à dans une grosse université à Alabama ou quelque chose comme ça. Écoute, la décision est facile. Les gars voudront plus aller jouer à Baie-Comeau ou à Saint-John. Ça va être le fun d'aller jouer à Boston. Clairement, il va falloir embâter le poids du côté d'Hockey Canada parce que l'évaluation nulle qui va arriver au hockey collégial américain, ça va changer le landscape pour les prochaines années à venir. J'en suis convaincu. [00:14:51] Speaker A: Il y a des nouvelles règles aussi qui font en sorte que les joueurs plus jeunes peuvent aller dans le junior canadien avant d'aller dans la NCA, ce qui n'était pas le cas avant. Donc moi je pense qu'on va avoir des joueurs des fois de 16-17 ans qui vont commencer leur stage junior dans le junior canadien puis ensuite qui vont partir dans la NCA avec les oeuvres dont vous parlez. Parce qu'exemple, je pense, mettons à McLean Celebrity, s'il était né maintenant, il aurait pu commencer, c'est un joueur canadien, il aurait pu commencer dans, mettons, la WHL ou peu importe. Puis après ça, après, mettons, un ou deux ans qu'il domine à 17 ans ou à 16 ans, il va faire ces saisons-là dans une université américaine, ce qui n'était pas le cas avant. Donc ça, ça peut avantager le junior canadien pour les jeunes joueurs américains qui vont peut-être même traverser la frontière pour venir jouer leur match quand il va être à 16 ans. À la place de la UNSDP. [00:15:44] Speaker B: Oui, le centre de formation junior américain. Mais tu sais, ça ramène aussi au fait que nous, le circuit universitaire de hockey canadien au Québec... [00:15:55] Speaker C: Il est pratiquement inexistant. [00:15:56] Speaker B: Il est pratiquement inexistant, tu sais. Il existe. [00:15:58] Speaker A: Il y a les patriotes de l'UQTR, mais c'est ça aussi. [00:16:00] Speaker B: Mais c'est ça, tu sais, au Québec, je pense, tu as les patriotes de l'UQTR, tu as Concordia, tu as McGill. Je pense que c'est les trois universités québécoises qui ont des équipes de hockey masculines. [00:16:13] Speaker C: J'en connais pas un maudit qui a joué dans l'université québécoise. Tu finis par jouer, tu rentres au junior et tu rentres dans l'HL ou dans la Ligue américaine. [00:16:23] Speaker B: Clairement qu'il y aurait moyen de... Ben. [00:16:26] Speaker C: Ça va être nécessaire si on veut que le Canada et le Québec restent des endroits où on développe des joueurs de hockey, qu'on veut être fiers de ça. Il faut réformer parce que justement, les États-Unis, eux, ils n'ont pas chômé. Le centre de formation, je ne sais pas le nom en français. [00:16:40] Speaker B: Oui, le UNSTDP. [00:16:42] Speaker C: Qui est comme le junior américain. Ça, quand ils ont mis ça en place, incroyable, ça a fonctionné à côté. Ça a sorti des joueurs comme Jack Hughes, des Cole Caulfield. Ça fonctionne à côté. Puis eux, ils ont un système universitaire robuste. Puis justement, on parlait des joueurs canadiens qui allaient peut-être aller dans l'NCA parce qu'il y a un accord, je pense, qui s'est fait l'année passée ou cette année, je ne suis plus sûr. Gavin McKenna, Je ne serais pas surpris qu'il aille peut-être jouer dans l'NCA, lui, l'année prochaine. [00:17:14] Speaker B: Mais ça serait une grosse perte pour le Canada, par contre, de voir son meilleur, n'est-ce pas? C'est ça que je dis. [00:17:19] Speaker C: C'est des joueurs canadiens développés par le système américain. [00:17:23] Speaker B: C'est une chose d'être fier que nos joueurs viennent d'ici et qu'ils nous représentent à l'international, mais c'est une autre chose aussi qu'ils jouent ici. [00:17:31] Speaker A: Les voir évoluer. [00:17:32] Speaker B: Les voir évoluer et garder, justement, cette culture-là ici, pis qu'elle s'en aille pas ailleurs, je pense que c'est ça qui. [00:17:39] Speaker C: Est le plus important. Je pense qu'on peut donner en exemple Slav, en Slovaquie. Lui, c'est un joueur de là-bas, développé par le talent de là-bas. C'est un superstar, Slavkovski. En Slovaquie, c'est Madonna. Il capote quand Slav est là. [00:17:56] Speaker A: Mais Slavkovski est allé jouer en Finlande, je pense. Mais c'est surtout lui, il s'est fait connaître aux Jeux olympiques, dans le fond, quand il avait gagné pour son pays. Il avait été excellent. [00:18:09] Speaker C: Il a scoré genre 9 buts en 9 matchs au junior. [00:18:13] Speaker A: Oui, mais dans le tournoi olympique, lorsque les joueurs de la Ligue nationale étaient absents. Donc c'est l'action-là qui est devenue une idole. [00:18:20] Speaker C: 10 buts en 19 matchs, dont 18 points. Ça n'avait pas de bon sens. [00:18:23] Speaker B: Écoutez, messieurs, on va se laisser là-dessus avant d'aller à la pause. Donc on va partir en courte pause. Très rapidement, nous serons de retour pour continuer notre discussion sur le hockey. On va terminer par les Canadiens de Montréal. Ça part ici, sur les ondes SFAC 88.3. Donc nous sommes de retour et c'est enfin le temps de parler de hockey Ligue Nationale. Commençons avec l'éléphant en pièce. Le nouveau record de but de la Ligue Nationale appartient maintenant à Alex Oveshkin. 895 en montant parce qu'il n'y a pas plus d'années. Il reste une autre saison. Une, deux peut-être. Pour l'instant, il y en reste une. J'ai hâte de voir les Capitals qui sont très bien situés au classement en ce moment. [00:19:21] Speaker C: Et qui vont affronter probablement une équipe pas très forte. [00:19:25] Speaker B: Qui s'appelle les Canadiens. [00:19:27] Speaker C: Probablement. [00:19:28] Speaker B: Non, non, non, les Canadiens sont forts. Écoute, moi je donnerais probablement la edge en série aux Canadiens versus Ça, c'est Capitals, mais ça, ça sera un débat pour une autre fois. Commençons par revenir sur la dernière semaine du Canadien. Gab nous a quittés plus tôt la semaine passée pour... Il m'a laissé tout seul ici pour aller voir les Canadiens. Fait que Gab, comment as-tu trouvé ton expérience? Tout qu'un match en plus. [00:19:55] Speaker A: Oui, c'était un match incroyable. Juste avant d'aller là-dessus, c'est une surprise que je te fais, Moss, mais je voulais juste informer nos auditeurs que En fait, j'ai oublié tantôt, mais t'as fait deux articles sur le Red Bull Racing, puis sur le March Madness, t'as fait ça, puis je disais devant moi, c'est des excellents articles très bien rédigés, donc je voulais te féliciter par rapport à ça, puis pour les auditeurs, allez voir ça sur le site du Collectif, ça va être disponible très bientôt. Pour le match contre la Floride, ça a été une semaine incroyable pour le Canadien, une semaine parfaite, 4 victoires, 2 contre la Floride, ça fait 5 en tout dans les 5 derniers matchs, c'est incroyable pour vrai. Puis oui, je suis allé au Centre Bell la semaine dernière, c'était une expérience incroyable. Écoute, ça a été un match, comme on parlait tantôt, ça a été un match assez… Honnêtement, c'était un peu plate au début. La première période, je me souviens juste qu'il y avait tellement d'arrêt de jeu, c'était du jeu tellement décousu, mais c'était du jeu défensif, du jeu de série. Lorsque l'autre équipe arrivait en zone offensive, l'équipe qui était en défense essayait de contrer et souvent ça fonctionnait, les équipes ne voulaient pas prendre de chance vraiment. La Floride est arrivée avec leur grand sabot, ils voulaient absolument gagner contre le Canadien, mais l'histoire, on le sait, le Nick Suzuki s'est levé en fin de match, a été incroyable. [00:21:15] Speaker C: Ça c'était fou. [00:21:17] Speaker B: 1-0 jusqu'à 8 secondes. 2-1. 2-1 jusqu'à 8 secondes de la troisième période. [00:21:23] Speaker A: Ouais, c'était fou. Écoute, si tu veux que je te parle un peu, c'était incroyable. Il y a eu les 3 étoiles et nous, on était situé central, on était dans le 400 en haut, puis avec le bruit, on n'entendait même pas l'annonceur maison annoncer les 3 étoiles tellement il y a eu du bruit. Le temps que les joueurs fassent leur signe à la foule, on sait les deux racks, Caulfield, Ils font toujours leurs petits shows à la fin en se regroupant en caucus, puis ils rentrent dans le vestiaire. Pendant tout ce temps-là, le bruit était incroyable au centre Bell. On n'a pas entendu. On a juste vu à l'atelier Nekusuzuki, qui est la première étoile, il fait juste continuer. Il lève son bras dans les airs pour que la foule continue à crier parce qu'il ne pouvait pas répondre à aucune question. Il y avait trop de bruit. Après ça, c'était incroyable parce que juste en sortant du Centre Bell, l'effervescence qu'on avait, on descendait les escaliers, puis ceux qui sont déjà allés, il y a beaucoup d'escaliers. Quand tu descends, le cadre est en haut, puis on entendait les gens crier « Olé ! Olé ! » dans les escaliers en écho. C'était incroyable. Moi, j'ai dormi à Longueuil cette soirée-là, puis jusque dans le métro à Longueuil, on montait les escaliers, on était rendus à Longueuil, on montait les escaliers du métro, puis on entendait encore chanter les gens. bleu, blanc, rouge, le Canadien, le Canadien, ça chantait cette chanson-là, que même moi je connais pas au complet. Fait que non, c'était juste fou. La ville est hockey, j'ai l'impression en ce moment, puis c'est ça, c'était juste exceptionnel. [00:22:49] Speaker C: Puis t'as probablement vu un des meilleurs matchs en carrière de l'InnoTune pour l'instant, qui était incroyable ce match-là. [00:22:58] Speaker B: Peux-tu parler du but? [00:22:59] Speaker A: Mais là il l'a battu, je pense, avec son but qu'il a fait contre les Flyers. C'est le but des Flyers, je pense qu'il l'a battu. [00:23:06] Speaker C: Mais overall, c'était tout un match. Il a fini avec trois passes ce match-là. [00:23:10] Speaker B: Trois passes dans la victoire de 3-2. [00:23:14] Speaker A: Le but qui fait l'égalité, on pense qu'il va perdre la rondelle et qu'elle va sortir du territoire offensif. Puis d'un moment donné, elle voit ça au but, ça touche Reinhardt, ça revient. Un peu de chance, mais écoute, les buts de La Floride étaient chanceux aussi. Je sais pas si vous vous en souvenez, mais c'était le but de Mikola qui dévie sur Evans. [00:23:33] Speaker B: Ah, puis dégueulasse. Écoute, on va se le dire, Mikola, d'un, qui est déjà là, il a cherché le trouble encore un peu dans ce jeu-là. Ça buait beaucoup, Mikola. [00:23:43] Speaker A: Le vingt ans de la télé, j'imagine. [00:23:44] Speaker B: Ben oui, ça, je te l'avais écrit en plus en écoutant la game. [00:23:47] Speaker A: Tu m'as texté, puis j'ai fait ce que tu m'as dit. [00:23:49] Speaker B: À chaque fois qu'il touchait à la boxe. Petit spoiler, j'ai demandé à Gab de huer du plus fort qu'il pouvait à Micola, mais qu'il touchait la puck. [00:23:58] Speaker C: On rappelle Nico-Micola, le match précédent qui était la veille. Non, il était deux jours plus tôt. [00:24:02] Speaker A: C'était dimanche après-midi et le match était mardi, je pense. [00:24:06] Speaker B: Un monde de 5 000$ pour des pinottes pour la Jean-Lalique. [00:24:11] Speaker C: Parce que Nico-Micola, à la fin du match, après le sifflet, a fait un tir frappé en direction de David Savard qui était penché. [00:24:21] Speaker B: Après le sifflet où il restait deux secondes, j'ai l'impression qu'il restait quelques secondes au cadran encore, mais écoute, le geste... [00:24:29] Speaker C: La seule chose qu'il a failli faire, c'est blesser David Savard. Il a mangé une vente de 5 000 $. [00:24:36] Speaker A: Moi j'ai une question pour vous les gars, si tu me permets Moss. Le premier tricot du Canadien, il a complètement dominé celui des Panthers pendant au moins les trois premiers matchs. Moi j'ai trouvé que le dernier match contre les Panthers, pas nécessairement, mais à la fin ça reste que c'est Suzuki qui est « come up on top » comme on dit en anglais. C'est ça, il a soulevé son équipe et tout ça. Là, on compare beaucoup les meilleurs centres de la Ligue souvent, mais Barkov dans cette discussion-là, En date d'aujourd'hui, est-ce qu'on met Suzuki dans le top 10 des centres de la Ligue? Moi, je n'aurais pas dit ça il y a 3 mois. Je n'aurais jamais dit ça il y a 3 mois, top 10. Mais là, comment il performe? Il est rendu à 84 points en 77 matchs. Pour vous, il est où dans cette hiérarchie? On met Barkov où si Suzuki domine le trio de Barkov avec un Slavkovski qui n'est pas toujours Parfait. Je vous lance la tube si vous voulez. [00:25:30] Speaker C: Je prends quand même Barkov encore en avant de Suzuki. Trop complet pour vrai Barkov. C'est un dude-là, peu importe quand il est sur la glace, il domine pis c'est un peu outrageux. Oui, super bon match de Suzuki, en effet, il a gagné. Faut dire que Barkov, je sais pas si c'est ce match-là qu'il s'est blessé ou c'est le match d'après, mais il a arrêté de jouer après ça, fait qu'il était peut-être blessé pendant qu'il jouait. Il manquait Matuka Chuck et Renek Blad aussi. Bon, je ne donne pas des excuses, le Canadien a joué des très bons matchs. Oui, Suzuki est devenu un... Définitivement, il est devenu un centre de premier trio. Top 10? Peut-être, peut-être, je ne suis pas sûr. J'essaie de penser qui que je mettrais avant ou après. [00:26:14] Speaker A: C'est parce qu'il y a les évidents, MacKinnon, McDavid, Crosby. Tu vois, moi Barkov je le mettais top 5, mais là je ne suis même plus sûr. C'est sûr que je n'ai pas regardé beaucoup de matchs des Panthers cette année, mais j'ai regardé les 4 matchs du Canadien contre les Panthers. Si on met Barkov 5 ou 7 ou 8, on ne peut pas mettre Suzuki 22. Non, non, non. Il n'est pas loin. [00:26:32] Speaker C: En tout cas, top 15 c'est sûr. [00:26:36] Speaker A: C'est la régularité aussi de Suzuki. À chaque année, regardez ces saisons, il y a toujours un peu plus de points que l'année précédente. Toujours très fort défensivement. Tu sais, moi je pense que Suzuki va gagner un Selkie un jour dans sa vie. Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ça, mais s'il produit 90 points par année et qu'il est aussi solide défensivement. En tout cas. [00:26:57] Speaker B: Moi je dis certainement top 10. Je m'éloigne un peu plus. Il est top 10, mais mettons plus à l'extérieur du top 5, je dirais. Donc peut-être 8, 9 ou 10. Il y en a une couple que je mettrais avant lui. [00:27:13] Speaker C: Les McKinnon, les Dress Idle, les McDavid évidemment. Je mettrais Jack Heichol en avant. Quelle saison pour Jack Heichol aussi? Il faut en parler. [00:27:22] Speaker A: Un Jack Hughes admettons. Jack Hughes au 4 Nations, c'est là que ça comptait. C'est des matchs qui comptaient pour lui. Il a été invisible. En série, j'ai hâte de voir Jack Hughes. [00:27:32] Speaker B: Jack Hughes ou Suzuki? Jack Hughes. Il est blessé encore, par contre. [00:27:39] Speaker C: C'est ça le problème, le fait qu'il est tout le temps blessé. Tu le veux, tu veux Suzuki ou Hughes, tu es comme bon, Hughes va me jouer 20 matchs de moins. [00:27:47] Speaker A: Ça compte aussi la durabilité d'un joueur. [00:27:53] Speaker C: Quand Yous est on point, c'est un des joueurs les plus dynamiques de la Ligue nationale. Peu de joueurs aient peur de faire ce que Yous fait. Yous, j'attends encore qu'il me passe une saison de 120 points. [00:28:05] Speaker A: Pis j'attends qu'il me le montre dans Siri moi. C'est surtout ça parce que Elias Peterson aussi il a fait une saison de 110 points là. Moi je prends pour Peterson avant Suzuki. [00:28:12] Speaker B: Elias Peterson cette année c'est une saison à oublier. C'est le troisième que j'avais repêché. L'année passée c'était une saison à 100 points pour Peterson. 100 points ou 80 quelques points si je me trompe pas. Pour vrai, des gringolades cette année. Je sais même pas s'il atteint le plateau des 50 points encore. [00:28:31] Speaker A: Il a 89 points l'année passée. [00:28:33] Speaker B: C'est ça. Puis cette année, tu... 45 en 64. [00:28:35] Speaker A: C'est dégueulasse. [00:28:36] Speaker C: Il m'a vraiment pas aidé dans mon pot. [00:28:38] Speaker B: Il est rendu payer quoi? On a signé un contrat de 12 millions. 11,5. 11,5. Voyons donc. [00:28:45] Speaker C: Moi, je voulais que le Canadien essaye de pitch-in pour essayer de voir qu'est-ce qu'on pourrait avoir parce que le prix payé pour JT Miller, C'était pas si pire. [00:28:55] Speaker A: Il voulait jouer à New York aussi. Il y a toujours cet avantage qu'ils ont à New York. Tous les joueurs veulent aller jouer là. [00:29:01] Speaker C: Je prends Peterson avant JT Miller aussi. [00:29:04] Speaker B: Encore aujourd'hui, c'est sûr et certain. Moi, je pense plus du côté d'Elias Peterson. [00:29:10] Speaker A: Moi, pour un match 7, je prends JT Miller. Si tu me dis pour la carrière, parce qu'il est plus jeune que Peterson, mais si tu me demandes un match 7 en ce moment, Hey, JT Miller, on l'a vu au 4 Nations, c'est un gamer. Pas sûr qu'Elias Peterson c'est un... Ouais. [00:29:24] Speaker B: Peterson c'est un gamer, mais... Comment on appelle ça dans le monde du sport, c'est les yips. Genre moi là, Elias Pettersson cette saison il a les hips en maudit. J'ai jamais entendu ça. Il ne performe pas à sa juste valeur. [00:29:39] Speaker C: Non, non, non. [00:29:40] Speaker B: Il performe comme un joueur de troisième clou. [00:29:43] Speaker C: Je maintiens qu'il faut l'acquérir cet été s'il est sur le marché. Pettersson? [00:29:47] Speaker B: Ben oui. [00:29:48] Speaker C: Si c'est disponible tu vas chercher ça. Hey t'imagines-tu un 1-2 punch Suzuki-Pettersson? On fait le série et on va en finale. [00:29:57] Speaker B: C'est beau rêver quand même. [00:29:59] Speaker C: Je pense que ça changerait la dynamique du Canadien tout au tout. [00:30:04] Speaker B: Absolument. Est-ce que ça arriverait par contre? [00:30:06] Speaker C: Non, je ne sais pas ce qu'ils vont payer. En tout cas, il n'est pas bon en ce moment et il coûte cher. [00:30:10] Speaker B: Ouais. [00:30:11] Speaker A: C'est ça, parce que rapport qualité-prix, je veux dire, on veut un centre de deuxième trio, mais si c'est un centre de deuxième trio qui coûte... C'est ton joueur qui va être payé le plus cher, plus cher que Lain Hudson dans le futur, plus cher que... [00:30:20] Speaker B: Lain Hudson qui va sûrement signer cet été, en plus, une prolongation de contrat. Ça, ça serait un bon move, tu viens à dire, par contre. Aller signer Lain Hudson tout de suite avec un contrat qui est plus élevé en termes de la valeur d'aujourd'hui, mais que quand on va regarder dans 3-4 ans avec le nouveau cap salarial, Ça va être un méchant bon coup, pareil. Puis c'est ça que les dirigeants doivent faire dans les prochaines semaines. Gab, je sais que t'étais pour parler. On va aller, dernière pause de l'émission. Nous serons de retour pour la fin de cette émission de Hors-jeu. Ça part ici. Une somme de retour pour la fin de cette émission de Hors-jeu. Donc, parlons du nouveau record d'Alexandru Aveshkin, messieurs. Écoutez, je pense que c'est le record auquel on ne s'attendait pas qu'il soit battu. Moi, je me rappelle, il y a quelques années de cela, je discutais avec mes amis puis on se disait, Jamais! Voyons donc! En 2016, Vejkin a inscrit son 500e but. Qui l'aurait cru que 9 ans plus tard, il battrait le record de Winsgretski? Ce n'est plus un qui l'aurait cru, c'est vraiment arrivé. Quand même un beau geste de la part d'Islanders d'accepter qu'on arrête le match pour y faire une cérémonie. Une cérémonie quand même Bien mérité pour Aleksandr Ovechkin, la cérémonie qu'on a vu Wayne Gretzky se présenter, Gary Bettman aussi. [00:31:53] Speaker A: C'était touchant, je veux dire, puis Ovechkin, on voit que c'est un homme de peu de mots, mais on voyait qu'il était émotif, il a remercié des anciens coéquipiers aussi, TJ Oshie et Niklas Backstrom, je pense qu'il leur en douait quand même beaucoup. [00:32:08] Speaker B: Les Niklas Backstrom, Alex Semin à l'époque. [00:32:11] Speaker A: Semin, oui. Pendant moins de temps, mais c'est vrai que Ovechkin, c'est un joueur de base qui est un excellent marqueur, mais comme je pense que c'est Jake qui l'a dit tantôt dans la pause, il avait besoin par exemple d'avoir des passes de quelqu'un, puis Backstrom a été ce centre-là pour lui. Il a été quand même bien entouré. [00:32:26] Speaker B: Si je ne me trompe pas, Backstrom a assisté sur 259 buts de la part d'Alex Ovechkin, dans ces zones-là. [00:32:35] Speaker C: C'est A-B-N. [00:32:36] Speaker B: Incroyable. C'est un des meilleurs duos one-two-punch de... [00:32:41] Speaker C: Ah ouais, puis BaxStorm a les meilleurs passeurs de sa génération. Je donne quand même le brevet à Thornton. Mais quand même, c'est... Il aurait continué Baxtrom, c'est juste que les deux hanches y ont lâché je pense. [00:32:57] Speaker B: Baxtrom qui est encore sur le roster des Capitals. [00:33:01] Speaker C: Je pense que c'est ça, les deux. [00:33:02] Speaker B: Hanches y ont lâché. Malheureusement qu'ils l'ont ralenti. [00:33:05] Speaker A: C'est le Cary Price des Capitals, il est blessé à long terme. [00:33:09] Speaker C: Tu nous demandais tout à l'heure... Votre. [00:33:13] Speaker B: But préféré d'Avechkin, le but qui vous a le plus marqué? Là, juste parce que je voulais le dire, tu sais, il y a une gabe qui a dit, ouais, c'est ça. Le but qui m'est venu tout de suite en tête, j'ai surtout le chandail des Capitals en tête, le chandail de l'année 2006-2007, si je ne me trompe pas, avec le Capitol dessus, tu sais, le beau chandail. Puis le but qu'Alex Avechkin est sur le dos, Mais ça là, avec le bout du bâton, couché sur la glace. [00:33:43] Speaker C: Il n'a jamais vu où c'est qu'il lança la puck. [00:33:45] Speaker B: Jamais. Il n'a jamais regardé le filet. Et pourtant, la puck s'est retrouvée dans le fond du but. C'est le but qui m'a le plus marqué, je pense, de mon enfance. Un but que j'ai revu des centaines de fois à 30 images par seconde, je crois. Écoute, Yvan Ponton aussi, je pense, c'est un de ses buts préférés. [00:34:02] Speaker C: Oui, il l'a dit lui-même. Il dit, c'est mon but préféré. Il s'était pas supposé rentrer. [00:34:08] Speaker A: Est-ce que vous vous souvenez, là, je tweake un peu ta question parce que ma réponse est la même que la vôtre, mais est-ce que vous vous souvenez de l'arrêt de Carey Price sur Ovechkin quand Ovechkin l'applaudit après? [00:34:19] Speaker B: La petite poignée de main d'Ovechkin à Carey Price. C'est ça. [00:34:22] Speaker C: Tu vois la face d'Ovi qui fait oh! [00:34:24] Speaker A: Le pire, c'est qu'il y avait le numéro de Carey Price. En tout cas, moi, j'avais toujours quand on a affronté Ovechkin, il marquait souvent contre Carey Price. C'est un des gardiens contre lesquels il a marqué le plus. [00:34:35] Speaker B: Si je ne me trompe pas, je pense que les Canadiens devaient être dans le top 10 des équipes contre qui il a marqué le plus de buts. Les Pinguins sont certainement une des équipes. Les rivalités Crosby-Ovechkin, on a vu ça tellement souvent. [00:34:48] Speaker A: Parce qu'il a fait plus de matchs contre ces équipes-là. [00:34:50] Speaker B: Justement, mais on discutait tantôt d'Ovechkin contre Crosby. Selon vous, messieurs, dans une dizaine d'années, qui va avoir marqué le plus notre génération? Parce que c'est les joueurs de notre génération, ceux-là. C'est les joueurs avec lesquels on a grandi. Qui, entre ces deux-là, va nous avoir marqué le plus, selon vous? [00:35:12] Speaker C: Ça risque d'être... En tout cas je pense qu'on est peut-être une petite bite comme trop jeune pour avoir vraiment connu le prime à Crosby. Vraiment le voir tout exploser peut-être. Ou c'était vraiment notre jeunesse. [00:35:30] Speaker B: Moi je m'en rappelle encore un petit peu. Mettons les premières années que je commençais à écouter ça avec mes grands-parents et tout. J'ai des souvenirs vagues de quand j'avais 3-4 ans. J'allais voir mon arrière-grand-mère et on écoutait les matchs du Canadien. J'ai des souvenirs vagues quand même des premières années de Cristobal Huet, José Théodore, dans les années 2005-2006. Les années que Ovechkin et Crosby sont rentrés dans la Ligue Nationale, mais les années de Crosby avec Yossi Hanick par contre. [00:36:04] Speaker C: Faire 120 points en 2006 dans la Ligue Nationale, ça doit être genre 150 points aujourd'hui. C'est la saison de 153 points à McDavid. C'est ça, mais on ne le réalise pas parce qu'il a juste fait 120 points. Dans ce temps-là, tu n'en scorerais pas 153. [00:36:22] Speaker B: Il y a eu quelques saisons aussi que les gars ont eu de la misère à passer le 90, qui passait à peine le 100 points. On se rappellera de la saison où Jamie Benn a gagné le Hearthrost avec 87 points si je ne me trompe pas. [00:36:35] Speaker A: C'est quand même beaucoup plus tard, parce qu'il faut se rappeler qu'après le LACA de 2004-2005, il n'y avait plus d'accrochage, les règles ont changé, donc il y a eu plus de points dans ces années-là, mais c'est vrai qu'après ça, ça a leur baissé. Par rapport à Ovechkin et Crosby, je pense que, mettons, il y a 5 ans, je t'aurais dit Crosby à 100 000 à l'heure, mais là, avec le record tellement saillant qu'Ovechkin vient juste de fracasser, le nombre de buts, c'est un des records ultimes de la LNH. Puis Crosby a pas ça, t'sais. Moi je pense que, moi comme je vous disais tantôt les gars, je pense que ça va être extrêmement difficile d'expliquer à nos enfants que Crosby était meilleur qu'Ovechkin. Puis comme nos parents ça a été difficile de nous expliquer pourquoi Mario Lemieux était meilleur que Gwynne Gretzky, parce que quand nous on regarde les stats, on se dit y'a aucun, y'a même pas photo. Tandis que nos parents arrêtent pas de nous dire, en tout cas, moi mes parents m'ont toujours dit Ben, Mario Lemieux, s'il n'avait pas été blessé, blablabla, il y aurait, pis c'est vrai qu'il y a plus de points en termes de points par match. [00:37:29] Speaker B: Sans aucune blessure. [00:37:30] Speaker A: Ben c'est ça. [00:37:31] Speaker B: Selon moi, Mario Lemieux est le GOAT tout sport incontesté. Désolé Michael Jordan, Lebron James, Cristiano Ronaldo, c'est Mario Lemieux. [00:37:42] Speaker C: Je comprends, la question c'était marquant. Qu'est-ce qui va avoir plus marqué? Ça va être tough de trouver quelque chose de plus marquant qu'un vetchkin qui bat le record du nombre de buts en ligne nationale. C'est l'ultime stat là? [00:37:56] Speaker B: C'est l'ultime statistique individuelle. Ça parle de soi-même. Je veux dire, t'es le meilleur marqueur, c'est un exploit. Il n'y a personne de plus haut que toi après ça. C'est beau être le meilleur passeur, mais qu'est-ce qu'il y a de mieux qu'être le meilleur passeur? Être le meilleur marqueur. Ça va toujours rester. [00:38:14] Speaker A: C'est plus valorisé au hockey des buts que des passes. [00:38:17] Speaker C: Certainement. On dit ça dans notre imaginaire, mais dans les stats aussi. Qu'est-ce qui est la chose la plus importante pour un attaquant? C'est de scorer un but. C'est ce qui va le plus déterminer la victoire de ton équipe. [00:38:28] Speaker A: Le salaire aussi, les marqueurs sont toujours mieux payés, c'est vraiment plus valorisé les buts que les passes. [00:38:34] Speaker C: Oui, parce que c'est ce qui te fait gagner. [00:38:37] Speaker A: C'est ce qui manque à Ovechkin dans son palmarès, si je compare les deux, il y a un trophée Art de plus que Crosby. C'est l'équivalent international. C'est ça, exactement. Crosby, il y a une coupe Stanley de plus et un con Smythe. Donc Ovechkin, il y a une coupe Stanley et un Connie Smythe pour le meilleur joueur des séries. Mais Crosby, si on s'en souviendrait, ses buts clutch... [00:38:57] Speaker B: C'est pas trois coupes pour Crosby ? [00:39:00] Speaker A: Ben oui, c'est 3 coupes, t'as bien raison. [00:39:01] Speaker B: Moi j'aurais dit 2 coupes de plus qu'Ovechkin. [00:39:03] Speaker A: Ben oui exactement, j'avais une mauvaise information, t'as raison. Puis il y a 2 médailles d'or crossé aussi. Et il y a les buts clutch dans les tournois internationaux. Ce qu'Ovechkin n'a pas, il n'y a aucune médaille olympique Ovechkin. En 2010 et 2014, les Russes ont fini 4e et 5e, même pas de médaille. Donc pour Ovechkin aux Olympiques, et après ça on sait l'histoire, il n'y a pas eu d'Olympique pour les joueurs de la LNH. Donc, c'est sûr que ça, de ce côté-là, avantage Crosby, mais je pense que c'est beaucoup plus serré, je ne sais pas si vous êtes d'accord, qu'il y a, mettons, cinq ans où, personnellement, je me disais, Crosby est vraiment d'avance dans le palmarès, dans tout. Là, avec son record au Vatican, il a peut-être de changer un petit peu. le cours de comment on va le voir à l'échelle de l'histoire. [00:39:47] Speaker B: Moi je suis d'avis que je pense qu'on ne peut pas les séparer. Je pense que les deux sont chacun sur leur pied d'égalité, à même titre que Cristiano Ronaldo et Lionel Messi sont chacun sur leur pied d'égalité. [00:39:57] Speaker A: Mais il y avait moins de débats. [00:39:59] Speaker B: Il y a 5 ans, c'est ça. [00:40:01] Speaker A: Que je veux dire. [00:40:01] Speaker B: Oui, mais autant qu'il y avait moins de débats entre Ronaldo et Messi à une certaine époque, puis au fil que les années vont, les débats s'intensifient, puis les écarts se rétrécissent. Puis je veux dire, c'est ça qui arrive avec Ronaldo et Messi en ce moment. Les discussions sont moins... Je pense qu'il y a moins de. [00:40:20] Speaker A: Débats à cause que Messi a gagné la Coupe du monde. Depuis ce temps-là, il y a moins la discussion. [00:40:25] Speaker B: Absolument. [00:40:25] Speaker A: C'est comme si Ronaldo avait été champion. [00:40:27] Speaker B: Mais à même titre que maintenant, que Ovechkin a le record du nombre de buts, c'est beaucoup plus serré et que moi, je ne fais plus de différence entre les deux. Quant à moi, les deux ont eu un impact autant grand l'un que l'autre. Puis sur ce, mesdames et messieurs, c'est la fin de l'émission. Donc, on va se retrouver la semaine prochaine pour l'avant-dernière, dirais-je, épisode de la saison. Parce que nous sommes déjà le 8 avril. La semaine prochaine, nous serons déjà à une semaine de la fin de la session. Donc, écoutez, moi, certainement, vais-je être ici lors de la dernière semaine parce qu'on risque d'être en série du côté du Canadien. va certainement vouloir discuter de ça, donc mesdames et messieurs, en mon nom et en nos noms de Jérémy, Gabriel, je vous dis ciao et à la semaine prochaine! Bye!

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